Le Tribunal du Travail de Liège a donné raison à la soixantaine d’anciens employés de Wibra qui estimaient que l’enseigne de prêt-à-porter n’avait pas respecté la loi Renault lors de la faillite de 2020. Elle devra par conséquent leur verser des dommages et intérêts.

Le 26 mai dernier, le Tribunal du Travail de Liège s’est prononcé en faveur des ex-employés de Wibra qui affirmaient que la chaîne de magasins de vêtements n’avait pas respecté la loi Renault lors de la faillite survenue en 2020, rapporte Belga ce mercredi. La cour a estimé que les dirigeants de la société n’avaient pas mis en œuvre la procédure d’information et de consultation en matière de licenciement collectif. L’instance a également pointé le fait que Wibra avait introduit une demande de réorganisation judiciaire, une procédure qui devait conduire logiquement à une vague de licenciements. Par conséquent, la justice a conclu que les employés en question devraient recevoir des dommages et intérêts à hauteur de 3.500 euros. Enfin, le Tribunal du Travail de Liège a également décidé d’interroger le Cour de Justice de l’Union européenne concernant la cession entre SA Wibra, en faillite en 2020, et la société du même nom qui a repris l’enseigne, ajoute encore Belga. En cas de reconnaissance d’un transfert d’entreprise, la nouvelle société Wibra devra s’acquitter des indemnités à payer aux employés licenciés.