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Qu’est-ce que le budget mobilité fédéral et quelles opportunités offre-t-il aux employeurs et aux employés ? Nous avons posé ces questions à Sofie Van Haele de Pluxee, spécialiste des avantages sociaux et de l’engagement des salariés.
Pour faire court, on définira le budget mobilité fédéral comme une alternative à la classique voiture de société. Les entreprises qui proposent déjà des voitures de société peuvent choisir d’offrir à leurs salariés d’autres formes de mobilité. Bientôt – au 1er janvier 2026 ou un peu plus tard – le gouvernement pourrait imposer aux entreprises qui proposent des voitures de société d’offrir une alternative. “Elles sont déjà nombreuses à avoir anticipé cette obligation, peut-être en partie à la demande de leurs salariés”, explique Sofie Van Haele, product marketing manager B2B chez Pluxee. “Par exemple, si le partenaire du salarié dispose déjà d’une voiture de société ou s’il habite non loin de son lieu de travail.”
Comment ça marche ?
Le budget mobilité fédéral est basé sur le ‘total cost of ownership’ (TCO) de la voiture de société actuelle : montant total de l’achat, assurances, taxes, entretien, carte carburant, etc. “Avec une limite, bien sûr”, précise Sofie Van Haele. “Ce TCO ne peut dépasser 20 % du salaire brut, y compris les primes et avantages en nature auxquels le salarié a droit, comme les chèques-repas par exemple.” Aujourd’hui, une entreprise peut déjà introduire le budget mobilité si elle propose des voitures de société depuis 36 mois ou si l’activité démarre. Les règles pour l’an prochain ne sont pas encore fixées. Le salarié n’est pas tenu d’accepter une offre alternative et peut choisir de conserver sa voiture de société.
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Un bel éventail de possibilités
Le budget mobilité fédéral est une combinaison intelligente de différentes formes de mobilité. Le premier pilier concerne la voiture de société classique. Elle devient plus écologique et, dès 2026, sera exclusivement électrique. Avec un atout : si le salarié opte pour une voiture légèrement plus petite, il disposera peut-être encore d’un budget pour les deuxième et troisième piliers. Le second pilier est ce que l’on appelle l’alternative durable. Par exemple, la possibilité de combiner transports publics et achat d’un vélo ou d’une trottinette. Autre possibilité : facilitation des voyages en train dans l’Union européenne (pour toute la famille) ou de la location d’une voiture, ou encore achat d’un vélo pour le partenaire. Mesure spectaculaire : toute personne résidant dans un rayon de 10 kilomètres de son lieu de travail ou travaillant à domicile plus de 50 % du temps peut utiliser ce budget pour son logement, par exemple pour payer son loyer ou les mensualités de son prêt immobilier. Cela permet en effet de réduire les déplacements domicile-travail non durables. “De plus en plus de personnes optent pour cette solution”, explique Sofie Van Haele. Le troisième pilier consiste en un ‘solde’ : si en fin d’année le budget n’a pas été intégralement consommé, le salarié peut se faire verser la somme en espèces. L’employeur ne paie rien de plus, mais ce montant est soumis à une cotisation spéciale dans le chef du salarié.
Faire la différence grâce au budget mobilité
Le budget mobilité fédéral offre une grande liberté pour investir dans la mobilité durable. “Il offre une grande flexibilité aux bénéficiaires”, affirme Sofie Van Haele. “Aujourd’hui, vous prenez le train ou le bus parce qu’il pleut, demain votre vélo, après-demain votre voiture parce que vous devez d’abord déposer les enfants...”
Le budget mobilité fédéral est de plus en plus utilisé. “Pourtant, de nombreuses entreprises ignorent comment le système fonctionne dans la pratique. Elles pensent parfois être trop petites pour en bénéficier, ou craignent des complications administratives. C’est tout le contraire. L’entreprise détermine elle-même à l’avance ce qu’elle entend proposer. Et cela ne coûte pas plus cher que ce que lui coûte la voiture de société. Le système est neutre sur le plan budgétaire et a un impact positif sur le degré de durabilité de l’entreprise et sur son image. Lors du recrutement de nouveaux collaborateurs, le budget mobilité peut lui permettre de faire la différence. En outre, les collaborateurs seront peut-être moins enclins à changer d’employeur, surtout si celui-ci ne propose pas de budget mobilité.”
Pluxee, partenaire mobilité
Quelle est la place de Pluxee dans cette histoire ? “Les gens nous connaissent pour nos chèques, mais nous nous concentrons en réalité sur l’engagement des salariés dans son ensemble. Et la mobilité flexible en fait partie. C’est ainsi que nous proposons Pluxee Mobility – un outil RH pour les employeurs et une app pour les salariés – qui facilite considérablement la gestion du budget mobilité fédéral et élimine une grande partie du travail manuel.”
Pluxee Mobility se base sur le budget par catégorie de salarié et la procédure d’approbation pré-implémentée. “Vous pouvez avoir un lien direct avec le service RH ou le secrétariat social. Et grâce à l’option de la carte de paiement intégrée, vous supprimez les tâches administratives manuelles liées au remboursement des tickets de train, bus et métro, des indemnités de vélo ou de la location d’un scooter, par exemple.” Avantage majeur : toutes les transactions liées à la mobilité et les frais de logement sont centralisées dans un seul outil, ce qui permet de disposer à tout moment d’une bonne vue d’ensemble.
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La plus-value de Pluxee
Pluxee n’est pas le seul partenaire de mobilité possible. “Notre valeur ajoutée, outre la qualité de nos services, réside dans la carte de paiement intégrée, le grand nombre de services de mobilité nationaux et internationaux auxquels vous pouvez vous connecter, la facilité d’ajouter des fournisseurs et, bien sûr, l’intégration avec les systèmes de payroll et le secrétariat social”, résume Sofie Van Haele. “En bref : une grande facilité d’utilisation pour l’employeur et le salarié.”
Par où commencer ?
La mise en place du budget mobilité fédéral commence par un calcul correct du TCO. L’employeur doit ensuite se poser la question du package qu’il souhaite offrir et à qui. En d’autres termes : comment adapter la politique de son entreprise ? “Pluxee aide les employeurs à mettre en œuvre cette politique”, explique Sofie Van Haele. “Nous les aidons à intégrer l’outil afin que ses règles et ses budgets par catégorie de salarié soient correctement saisis. Mais les avantages sont réels ! L’employeur gagne en durabilité, flexibilité et compétitivité tandis que les salariés bénéficient d’une plus grande autonomie et d’une plus grande flexibilité en matière de mobilité. Et sur le plan fiscal, c’est un avantage intéressant.”
Les trois volets du budget mobilité fédéral résumés :
1. Véhicule d'entreprise écologique
Les travailleurs peuvent opter pour une voiture de société respectueuse de l’environnement (à partir de 2026, uniquement électrique). Ceux qui choisissent un véhicule plus petit ou meilleur marché conservent du budget pour les autres volets.
2. Alternatives durables
Le budget peut être utilisé pour les transports en commun, le vélo, la trottinette, le partage de voiture ou les voyages en train au sein de l’Union européenne. Le logement situé à moins de 10 km du lieu de travail ou en cas de télétravail structurel (≥50 %) est également éligible.
3. Solde en espèces
Le montant restant du budget mobilité à la fin de l’année peut être versé au travailleur. L’employeur ne paie aucune charge sur ce montant ; seule une cotisation spéciale du travailleur s’applique.