Si l’ouverture du Monoprix de Waterloo a précédé de plus d’un an celle du Monop’ de Mons, tel n’était pourtant pas le calendrier initialement prévu, nous apprend Arnaud Schockaert, qui exploite avec son épouse Charlotte les deux magasins, et est le master franchiser pour la Belgique de l’enseigne française.

 “A vrai dire, Mons aurait dû être notre premier magasin belge. Nous avons signé le contrat de master franchise avec Monoprix le 31 décembre 2022, et dès mars 2023, nous sommes entrés en discussion avec la SNCB. Les nombreux retards du projet avaient un peu découragé d’autres enseignes concurrentes susceptibles de s’implanter ici. Il a fallu être patients, mais nous ne regrettons pas notre choix. Le magasin a fière allure, et il ne cesse de progresser. Ouvrir en plein été, au moment commercialement le moins propice pour la gare, très fréquentée par un public d’étudiants, fut aussi un choix délibéré. Mon épouse Charlotte, qui supervise tout l’aspect opérationnel, y voyait une bonne opportunité de rôder l’outil et former les équipes. Le magasin monte en puissance : les derniers relevés de chiffre d’affaires que je viens de recevoir montrent une hausse de chiffre d’affaires de 40 %, alors même que nous venons de traverser deux semaines de congé scolaire, au cours desquelles l’affluence diminue.”

Monop' Mons
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Christophe Sancy

Une croissance de 40 % du chiffre d’affaires, c’est une tendance que suit aussi le vaisseau amiral, le Monoprix de Waterloo, qui conforte Arnaud et Charlotte Schockaert dans la validité du concept en Belgique. Le magasin va connaître quelques changements. Côté alimentaire, tout le comptoir salad bar va migrer en décembre vers l’entrée du magasin. Mais la grande nouvelle, c’est qu’un rayon mode pour hommes va venir s’implanter à Waterloo, et répondre à une demande largement exprimée par la clientèle. Les relations avec Monoprix ? Elles sont toujours au beau fixe et n’ont pas eu à souffrir de la convalescence entamée par le groupe Casino depuis sa prise de contrôle par l’homme d’affaires tchèque Daniel Křetínský. Le vrai défi, c’est de trouver les bons emplacements commerciaux susceptibles de décliner la formule de Waterloo sur d’autres emplacements porteurs : “Nous sommes toujours fidèles à notre objectif de 10 magasins belges, sur les deux formats. Nous cherchons activement ces opportunités d’implantation, susceptibles de couvrir 800 à 1.500 m2, se trouver sur un lieu de passage, et permettre un effet de vitrines attractives. Celles-ci jouent un rôle important dans le succès de Waterloo.”

Gondola Magazine

Cet article est issu de notre magazine de novembre-décembre 2025. Curieux de découvrir des contenus similaires ? Souscrivez dès maintenant à un abonnement !

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