Dans la semaine précédant les fermetures obligatoires des magasins, la crise du coronavirus avait déjà gravement touché le secteur du non-food. C’est cependant celui de la mode qui a été le plus durement touché, avec une chute des ventes allant jusqu'à 33%, rapporte GfK. Au même moment, les ventes de congélateurs (+175%) et de fours à pain (5 fois plus de ventes) ont explosé.

Une chose est certaine aux yeux de tous, la crise du coronavirus fait des ravages dans le secteur du non-alimentaire. Les fermetures forcées sont un fardeau très lourd à porter pour tous les acteurs du retail et les faillites semblent inévitables. Mais avant même que les magasins ne soient contraints de fermer, dans la semaine du 9 au 15 mars, certaines sociétés en avaient déjà subi les conséquences, selon les chiffres de GfK. Les magasins ont été contraints de fermer pendant le week-end, ce qui a fortement impacté les magasins de mode : ils ont perdu un tiers de leur chiffre d'affaires. Le secteur des divertissements a également connu une chute de 14%, à l'exception des livres pour enfants (+ 6%). L'électronique arrive encore à se développer (+ 4%), grâce à un énorme mouvement vers les ventes en ligne (+ 62%).

Les consommateurs investissent principalement dans les équipements informatiques et de bureau (+ 33%) pour se préparer à une longue période de travail et d'études à la maison : les ventes d'ordinateurs portables (+ 39%), de bureau (+ 25%) et surtout d'écrans (+ 130%) montent en flèche. De plus, les consommateurs se préparent à l'impact de la quarantaine sur les stocks alimentaires, en investissant dans des capacités de congélation supplémentaires (congélateurs : + 175%) et en cuisant eux-mêmes leur pain (5 fois plus de fours à pain ont été vendus). Bien entendu, l'impact de la fermeture obligatoire des magasins non-essentiels depuis le 18 mars sera encore plus important. La question est de savoir comment les entreprises pourront compenser leurs pertes grâce à la vente en ligne.