Dreft poursuit son concurrent Finish devant le tribunal des sociétés de Bruxelles. En cause, une campagne publicitaire dans laquelle Finish affirme que ses dernières tablettes pour lave-vaisselle sont "imbattables" pour détacher les taches incrustées. Une violation de la loi belge sur la publicité, selon Dreft.

Une véritable bataille juridique s'est engagée entre les fabricants de détergents Dreft (P&G) et Finish (Reckitt Benckiser). Dreft a assigné son concurrent en justice mercredi matin, rapporte De Tijd. L'entreprise n'est pas satisfaite de la campagne publicitaire de Finish qui, selon Dreft, va à l'encontre de la législation belge en matière de publicité. Celle-ci stipule que la publicité comparative est autorisée, mais que la campagne ne peut être trompeuse ou dénigrer les concurrents et les produits. Ce que le terme "skippable" aurait fait, selon Dreft, puisqu'il s'agirait d'une "comparaison avec les concurrents de Finish, dont Dreft, qui est la marque la plus connue en Belgique selon une étude de GfK", selon De Tijd. L'arrêt de la campagne publicitaire s'impose donc, selon Dreft. Reste à savoir si le Tribunal en jugera ainsi. Finish conteste en tout cas les accusations de Dreft, et affirme qu'il n'existe aucune preuve que les consommateurs considèrent la campagne comme de la publicité comparative, ce qui signifie qu'elle ne peut pas non plus être trompeuse. En outre, la marque se réfère à une décision antérieure du tribunal de commerce de Paris, qui a estimé qu'il était impossible d'identifier certains concurrents dans cette campagne, ce qui a finalement débouté la plainte déposée en France. A suivre…