Malgré un recul de volumes de 2,2 % lors de ce premier trimestre, AB InBev affiche un EBIDTA en hausse de 7,9 %, soit plus que les estimations prévues. La marque estime avoir maintenu ou gagné des parts de marchés dans 60 % de ses marchés.

Au premier trimestre, le chiffre d’affaires de l’entreprise est passé de 13,54 milliards contre 12,68 milliards d’euros à la même période l’an dernier, soit une baisse en valeur absolue de 6,3 %, principalement due à des effets de change défavorables. Toutefois, sur une base comparable, les ventes ont augmenté de 1,5 %, principalement en raison d'une hausse de 3,7 % du revenu par hectolitre. “La solidité de la catégorie bière et la dynamique continue de nos méga-marques ont permis de réaliser un nouveau trimestre de croissance rentable. L’EBITDA affiche une hausse dans la fourchette haute de nos perspectives et l’optimisation continue de nos activités a stimulé une augmentation du BPA sous-jacent de 7,1 %”, a déclaré Michel Doukeris, CEO d’AB InBev. En effet, l'EBIDTA est passé de 4,64 milliards d’euros au premier trimestre 2024 à 4,52 milliards d’euros en 2025, soit une hausse de 7,9 %, malgré un effet de change défavorable. 

Toutefois, les volumes ont reculé de 2,2 %, avec une baisse de 2,5 % des volumes de bières et une baisse de 0,2 % des volumes des non-bières. Dans son communiqué, AB InBev explique que cette performance des volumes a été impactée par “des facteurs liés au calendrier” tels que le nombre inférieur de jours de vente par rapport au premier trimestre de l’année dernière (année bissextile) et les effets d’échelonnement des livraisons à Pâques, ce qui expliquerait le recul de 2,2 %.