Amazon entend davantage se passer d'intermédiaires dans la livraison des commandes. Si le géant de l'e-commerce assure vouloir continuer à collaborer avec des sous-traitants, des indices tendent à démentir ses dires. Une information de l'Echo.

Amazon a, selon le Wall Street Journal, présenté un document financier à la Securities & Exchange Commission dans lequel il se définit comme un fournisseur de services de transport. L'e-commerçant affirme toutefois ne pas avoir l'intention de cesser de collaborer avec les transporteurs (bpost, DHL, UPS, etc.). Des indices pourtant semblent contredire ses déclarations.

Amazon serait notamment, selon le quotidien Seattle Times, en négociation pour la location d'au moins 20 avions Boeing 767 pour un coût mensuel évalué entre 300.000 et 650.000 dollars. D'autres rumeurs indiquent qu'il serait aussi en négociation pour l'acquisition de la totalité de la société française Colis privé dont il détient déjà 25% des parts. Selon Reuters, sa filiale chinoise s'est également récemment enregistrée comme pourvoyeur de fret maritime. Un indice supplémentaire? Le siège social d'Amazon aux Etats-unis a demandé aux principaux cabinets de recrutement de trouver des cadres spécialisés dans le transport de petits et moyens colis… Enfin, l'e-commerçant poursuit l'expansion de ses entrepôts, disposant à ce jour de 173 hangars.