Fondée en 1976, Noz est pourtant une enseigne inconnue chez nous, alors qu’elle compte 336 magasins répartis sur le territoire français. Sa véritable originalité ? Un modèle d’exploitation en “gérance-mandat” qui rémunère l’exploitant indépendant d’un magasin via un pourcentage calculé contractuellement sur les ventes, alors que le magasin et les stocks restent la propriété de l’enseigne.

Noz est ce qu’on appelle une enseigne de déstockage. Son métier est d’être à l’affût des opportunités de reprise de stocks à de bonnes conditions. Et ces opportunités, l’enseigne française les trouve parfois en Belgique : n’a-t-elle par exemple pas repris l’an dernier la totalité du stock — 190.000 pièces — des magasins belges intégrés d’Esprit, après la faillite de la filiale belge ? Noz ne s’approvisionne pas exclusivement via des cas aussi extrêmes, elle peut aussi soulager bien d’autres marques ou enseignes de leurs invendus pour les proposer à sa clientèle à des tarifs particulièrement réduits. Cette provenance s’affiche sur la façade des magasins : “100 % dégriffés — fins de séries — sinistres”.