Le Belge est un grand amateur de café. Les volumes vendus diminuent quelque peu en raison des hausses de prix mais, contrairement à la plupart des autres catégories, le chiffre d'affaires se maintient. Et le ‘single serve’ continue à bien performer.

Même si l'impact de la forte inflation se fait sentir, les Belges semblent toujours apprécier un 'bon petit café'. Les chiffres du bureau d'études de marché NielsenIQ indiquent que la catégorie 'café et chicorée' a perdu l'an dernier 4,79% en volume mais que, grâce à une augmentation moyenne des prix de 6,19%, son chiffre d'affaires a progressé de 1,1%. Une situation singulière que l'on ne retrouve dans quasiment aucune autre catégorie. À titre de comparaison, l'augmentation des prix de la sous-catégorie thés et infusions s'est limitée à 1,95% mais on observe une baisse du chiffre d'affaires de 3,21% en raison de la chute des volumes (- 5,06%). Pour beaucoup d'acteurs du secteur, la bonne tenue du marché du café dans les conditions difficiles que nous connaissons aujourd'hui n'est pas une surprise. “Cette année, on aura moins recours au travail à domicile ce qui signifie que, de facto, la consommation à domicile sera moindre”, explique Goele Smeyers, senior brand marketing manager chez JDE Coffee. “On constate toutefois que les ventes dans le retail sont légèrement supérieures à celles de 2019. Le café est une catégorie qui résiste généralement bien : nous aimons tous le café du matin pour faire le plein d'énergie ou celui pour nous 'rebooster' dans le courant de la journée. C'est l'une des raisons pour lesquelles la consommation ne faiblit pas, malgré la baisse de la confiance des consommateurs et l'inflation. Les prix des produits FMCG augmentent, également ceux des boissons chaudes, mais l'impact sur la consommation de café reste limité.”