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Pénuries, inflation et progression des marques de distributeurs… Ces derniers mois n'ont pas été faciles pour le marché de la moutarde. Pourtant, les marques artisanales et authentiques ont le vent en poupe. Et vu les difficultés sur les marchés mondiaux, on cultive davantage de graines de moutarde en Belgique.
Même si elle n'est pas aussi populaire qu'en France, où elle fait partie du patrimoine national, la moutarde est un condiment très apprécié chez nous. Les moments de consommation ne manquent d'ailleurs pas, que ce soit à l'apéro, sur un cube de fromage ou avec morceau de salami, ou pour relever un plat principal. Et nous possédons également quelques belles marques belges – Bister, Terroir, Camps, Moutarde Wostyn ou Tierenteyn – qui misent avec succès sur l'authenticité et le savoir-faire artisanal. Mais elles souffrent aujourd'hui des turbulences qui secouent le marché de la moutarde. Tout a commencé fin de l’année dernière, avec l’appel à l'aide des producteurs de moutarde bourguignons dont on ne trouvait plus les produits dans les supermarchés français. Ils dénonçaient le prix des graines de moutarde qui, en un an, avait été multiplié par six.
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