La forte croissance du e-commerce dans notre pays est une aubaine pour bpost. Durant le dernier trimestre, la société a en effet livré un surcroît de 18% de colis. Cette bonne performance vient compenser en partie la baisse de volume dans le courrier domestique, ainsi que les effets de la rémunération réduite des SIEG sur la rentabilité de bpost.

Le chiffre d’affaires de bpost a chuté de 1% au second trimestre 2016 à 591,9 millions d’euros. Un résultat au-delà des attentes étant donné la santé morose du marché du courrier et une plus faible compensation par les SIEG (contrat de gestion et concessions liées à la presse). Le déclin sous-jacent du volume du courrier domestique parvient toutefois à se limiter à -3,8%, tandis qu’une chute de 6,1% était observée au second trimestre 2015.

Colis: +18,3%

Au même moment, bpost distribuait plus de 18% plus de colis que l’an dernier.  Les volumes des Domestic Parcels ont en effet augmenté de 18,3% (+12,6% au Q2 2015), portés par la forte croissance de l'e-commerce et la tendance positive continue des envois C2C (d’un consommateur à un autre).  Il s’agit là de la plus forte croissance jamais réalisée par bpost dans ce segment.

Les livraisons de colis à l’international ont quant à elles progressé de 1,8 millions d’euros, « supportées par la contribution positive de la stratégie d’acquisition, mais impacts par de plus faibles volumes en provenance de et vers la Chine ».

« Ce trimestre nous permet de  rester en bonne voie pour 2016. Grâce à l’excellente croissance des paquets et la résistance du courrier domestique, nous sommes parvenus à compenser totalement les effets de la rémunération réduite des SIEG sur notre rentabilité et délivrer nos promesses. Je suis également très heureux de  voir que ces résultats sont supportés par la contribution positive de la stratégie d’acquisition dans les paquets internationaux. Nous sommes sur le point de réaliser nos perspectives pour cette année et nous attendons à réaliser au moins les mêmes résultats et dividende que l’année dernière » souligne Koen Van Gerven, CEO.