En dix ans, 10.000 magasins physiques ont disparu en Flandre et à Bruxelles. Ce sont les magasins d'articles électroniques qui ont accusé la plus forte baisse, soit 40 %. Plus de 3.000 magasins de chaussures et de vêtements ont également disparu. Ils sont souvent remplacés par des établissements horeca.

La rue commerçante n'est plus ce qu'elle était. Le nombre de retailers physiques en Flandre et à Bruxelles a chuté de 16 % au cours de la dernière décennie, selon les chiffres du cabinet d'études Locatus rapportés par De Tijd. Les magasins d'électroniques sont les plus touchés, mais les magasins de vêtements et de chaussures ferment également souvent leurs portes : plus de 3.000 ont disparu depuis 2013. En raison de ce déclin, le nombre de locaux commerciaux occupés par des retailers diminue de manière significative. À Bruxelles, cette baisse est de 12 %, à Anvers et à Gand de 17,5 % et 13,5 %. Dans les villes plus petites, la baisse est encore plus importante, comme à Tongres (-25 %), Halle (-23 %) et Tirlemont et Lier (-22 %). Par conséquent, les taux d'inoccupation augmentent dans de nombreuses villes, à l'exception de Bruxelles et de sept des treize villes-centres, là où le secteur de l'horeca remplace les magasins. La part du secteur de l'hôtellerie et de la restauration en Flandre est ainsi passée à plus de 22 % du nombre de points de vente physiques, révèle la fiche d'information de Locatus sur la Belgique. L'évolution se produit à Anvers (+3 %), Gand (+7 %), Malines (+12 %), Hasselt (+10 %), Genk (+7 %), Bruges (+3 %), Louvain (+4,5 %) et à Bruxelles (+2 %). Une tendance frappante est que ces établissements de restauration - principalement des points de restauration - appartiennent de plus en plus à des chaînes. Plus de 10 % des établissements de restauration à Louvain, Bruxelles, Malines et Hasselt font partie d'une chaîne, rapporte De Tijd.