Zalando n'a pas été en mesure de poursuivre les bons résultats de l'année dernière : au deuxième trimestre 2022, le volume brut des échanges s'est stabilisé, les ventes et les bénéfices ont chuté et le nombre de clients actifs a augmenté de 11%. La société reste optimiste pour le second semestre de l'année en cours. 

Au deuxième trimestre 2021, Zalando réalisait des résultats exceptionnellement solides grâce au boom du e-commerce, en partie grâce à la crise Covid. Cette année, pour la même période, la société n’est cependant pas en mesure d’égaler ces chiffres. Le volume brut des échanges, par exemple, s’est stabilisé à 3,8 milliards d'euros. Selon Zalando, la situation est due à des facteurs externes tels que la baisse de confiance des consommateurs, les pressions inflationnistes et les pénuries d'approvisionnement. Le chiffre d'affaires a également reculé de 4%, passant à 2,6 milliards d'euros. « Principalement à la suite de la transition de notre activité vers un modèle de plateforme », explique Zalando. Enfin, le bénéfice net est passé de 120,4 millions à 14 millions d'euros et le résultat opérationnel ajusté (EBIT) de 184,1 millions à 77,4 millions d'euros.

Tout n’est pas perdu pour autant : le nombre de clients actifs a augmenté de 11% pour dépasser les 49 millions et l'entreprise a pu considérablement étendre son programme de fidélité Zalando Plus (+ 164%, avec plus de 1,5 million de membres). Le nombre de commandes a également augmenté, passant de 65,5 à 67,8 millions. Les clients ont effectivement dépensé moins par panier avec une moyenne d'environ 55,9 euros au lieu de 57,7 euros à la même période l'année dernière. La plateforme de mode souligne qu'elle a mis en œuvre avec succès son plan d'action pour s'adapter aux conditions actuelles et envisage l'avenir avec espoir. Zalando anticipe une amélioration de sa rentabilité et un retour à la croissance au second semestre, confirmant ses perspectives pour l'ensemble de l'année. Concrètement, l'entreprise s'attend à ce que son volume brut d'échanges progresse de 3 à 7% (environ 15,3 milliards d'euros). Ce qui suppose également une croissance du chiffre d'affaires allant jusqu'à 3% et une augmentation du bénéfice à 260 millions d'euros.