Référence française en matière de qualité supérieure depuis plus d’un demi-siècle, les volailles fermières Label Rouge ne cessent d’évoluer pour répondre toujours mieux aux aspirations des consommateurs, que ce soit en termes de goût, de durabilité ou de bien-être animal.

Créé au début des années 1960 par une poignée d’aviculteurs désireux de préserver un mode d'élevage traditionnel face à la montée en puissance de la production intensive, l’élevage de volailles fermières Label Rouge rassemble aujourd’hui quelque 5.000 éleveurs passionnés à travers toute la France. Avec une production annuelle cumulée de 106 millions de volailles fermières (poulets, pintades, canards, chapons…) et 480 millions d’œufs, les membres du label assurent environ 12% de la production française. Mais, pour pouvoir arborer le logo reconnu au niveau européen, ces derniers doivent respecter un cahier des charges strict, assorti de contrôles réguliers assurés par un organisme indépendant. “C’est ce cadre qui nous permet de proposer aux consommateurs un produit de qualité supérieure”, souligne Maxime Godart, responsable de la communication au sein du Synalaf, l’organisation interprofessionnelle qui représente l’élevage de volailles Label Rouge. “Des tests sont réalisés régulièrement auprès de consommateurs et attestent, année après année, que nos produits sont meilleurs, gustativement parlant, qu'un produit dit standard.”

Label Rouge
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Bien-être animal… et humain

Ces qualités gustatives supérieures dépendent et découlent en effet directement des engagements forts pris par les éleveurs de volailles fermières Label Rouge, à commencer par le choix d’une souche rustique de poulet qui se caractérise notamment par une croissance lente de minimum 81 jours, soit presque trois mois. Cette souche a également l’avantage de se montrer plus résistante face aux maladies. “D’importantes mesures de biosécurité sont mises en place afin d’éviter au maximum que les animaux ne tombent malades”, explique Maxime Godart. “Si malgré tout cela arrive, les volailles sont traitées en priorité avec des méthodes alternatives, comme la phytothérapie. Ce n’est que dans un second temps que l’on passera éventuellement à un traitement chimique. Le recours aux antibiotiques est donc encore possible, mais, seulement en tout dernier recours, nos 5.000 éleveurs ayant à cœur de lutter contre l'antibiorésistance.”

Ces 4.400 poulets disposent d’au moins 8.800 m2 de parcours extérieur, soit près d’un hectare. Nos animaux sont en plein air toute la journée, toute l’année.

Plus globalement, le respect du bien-être animal occupe une place centrale dans la démarche du Label Rouge, raison pour laquelle les éleveurs labélisés pratiquent uniquement un élevage en plein air ou en liberté. “Et ce dans de petites exploitations qui autorisent seulement des poulaillers d’une taille inférieure à 400 m² pour un maximum de 4.400 poulets”, précise Maxime Godart. “Et ces 4.400 poulets disposent d’au moins 8.800 m² de parcours extérieur, soit près d’un hectare. Nos animaux sont en plein air toute la journée, toute l’année.” En outre, ces dispositions bien-être sont encore renforcées par une alimentation de qualité originaire de France principalement, voire exclusivement suivant les IGP (Indication Géographique Protégée). “Mais, si ce bien-être animal est codifié par le cahier des charges, ce qui fait avant tout la différence, c'est l'éleveur”, souligne le responsable communication du Synalaf. “La qualité de son travail, son savoir-faire et sa motivation à atteindre une qualité de produit exceptionnel. Il s’agit véritablement d’une association entre cahier des charges et éleveur, entre l'animal et l’homme. Le respect de l'animal est central, tout comme celui de l'homme et de ses conditions de travail.”

Tous les ans, nous procédons à des évolutions du cahier des charges, et toujours avec le souci de répondre aux attentes sociétales. 

Durable, à plus d’un titre

Un autre pilier de l’élevage de volailles fermières Label Rouge repose par ailleurs sur la durabilité, une durabilité qui prend plusieurs formes. Au niveau environnemental d’abord, via notamment les vastes parcours extérieurs. “Nous avons la prétention de dire que nous participons à préserver la biodiversité végétale et animale grâce aux arbres et aux haies que nous maintenons sur nos exploitations. Cela nous permet également de stocker du carbone qui autrement serait relâché dans l’atmosphère. Et bien sûr, nous travaillons énormément sur la réduction de la consommation d'énergie. Les éleveurs sont de plus en plus nombreux à isoler leurs poulaillers”, passe ainsi en revue Maxime Godart. Durabilité sociale ensuite, via une traçabilité totale, de l’œuf à l’assiette. “Chaque volaille mise sur le marché est associée à un numéro de suivi qui permet de retracer son origine complète, étape par étape, des lots de coqs et poules reproducteurs qui l’ont engendrée, au transporteur qui l’a livrée en supermarché, en passant par l’alimentation qu’elle a reçue ou les éventuels traitements médicaux qu’elle a suivis.” Durabilité économique enfin, en participant à la préservation des territoires ruraux et à la valorisation de leurs identités. “Nous pratiquons un élevage extensif qui permet de dégager des revenus complémentaires à l’exploitation agricole principale, ce qui permet de maintenir le conjoint et les enfants à la ferme. C’est tout à fait compatible avec une vie familiale normale.”

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Un prix de vente accessible

Malgré ces standards déjà élevés, l’élevage de volailles fermières Label Rouge ne compte pourtant pas s’arrêter là. Au cours des prochaines années, les groupements d’éleveurs ambitionnent par exemple de ne plus se fournir qu’exclusivement en Europe pour l’alimentation animal, de passer au 100% non-OGM ou encore de renforcer toujours plus ses mesures de biosécurité afin de lutter plus efficacement contre la grippe aviaire. “Tous les ans, nous procédons à des évolutions du cahier des charges, et toujours avec le souci de répondre aux attentes sociétales : autosuffisance alimentaire, respect de l'environnement, du bien-être animal, mais, aussi accessibilité économique à une nourriture de qualité. Car nous avons bel et bien l'ambition de demeurer un produit de grande consommation, raison pour laquelle nos prix de vente resteront toujours accessibles à l’ensemble des consommateurs”, conclut Maxime Godart. En Belgique, les volailles fermières Label Rouge sont disponibles chez Carrefour, Cora, Intermarché et Delhaize.

Volailles fermières Label Rouge : Le Bien-être animal comme vous ne l’avez jamais vu sur notre site : www.volailles-oeufs-labelrouge.be

Contact

Maxime Godart
Responsable communication du Synalaf
+33 (0)1 82 73 06 99
m.godart@synalaf.com