Chaque année, le VLAM, via le bureau d'études de marché iVOX, évalue les critères d'achat des produits alimentaires frais auprès de 500 responsables des achats flamands âgés de 18 à 64 ans. Les résultats montrent que la perception sensorielle, ainsi que le prix, sont et restent les paramètres les plus importants, mais que la production locale gagne également en importance à long terme.

Les consommateurs flamands achètent sur base du sens et du prix

Les consommateurs achètent des aliments frais principalement sur base de leurs sens. En voyant, en touchant, en sentant... ils se font une idée de la fraîcheur et de la qualité de ces produits. Ce n'est que lorsque les produits passent ce ‘contrôle sensoriel’ qu'ils peuvent être achetés. Pour les produits ayant une date de péremption, il s'agit d'un critère supplémentaire d'évaluation de la fraîcheur. La date joue un rôle important, en particulier pour les produits pour lesquels nous sommes moins à même de faire appel à nos sens (les produits emballés, par exemple) ou les produits pour lesquels nous sommes moins aptes à évaluer la fraîcheur avec nos sens (la viande, par exemple). Parallèlement, le prix joue également un rôle important, mais un produit moins cher ne sera finalement pas acheté s'il n'est pas satisfaisant en termes de fraîcheur et de qualité. Il va de soi que le produit doit également pouvoir être consommé en toute sécurité. Au-delà des principaux critères évoqués, les consommateurs flamands, dans une certaine mesure et selon les individus, attachent également de l'importance à des aspects tels que la santé, l'environnement, l'éthique, l'économie et la qualité supplémentaire. Le bien-être animal, la présence d'additifs, la production locale, le commerce équitable et la traçabilité forment quelques-uns de ces critères.