Dans un numéro qui aborde le low cost, parler de Primark semblait une évidence : une enseigne low cost certes, mais pourtant pas sans ambitions revendiquées sur la qualité ni sur les progrès accomplis autour des critères durables. Rencontre avec le directeur de Primark en Belgique, Olivier Crépin. 

En décembre 2009, l’arrivée de Primark en Belgique, au centre commercial Médiacité de Liège, fut un véritable événement. Et d’Anvers à Bruxelles (2 magasins) en passant par Gand, Hasselt, Mons et Charleroi, tous les magasins qui ont suivi ont confirmé le statut de l’enseigne : une véritable locomotive à trafic. A la base de ce succès, il y a bien sûr un positionnement sur des prix extrêmement comprimés. Ce qui méritait bien qu’on s’intéresse à l’enseigne dans un numéro consacré au low cost. 

Ce parti-pris économique a fait le succès de Primark au cours du dernier demi-siècle : la chaîne a fêté l’an passé son 50e anniversaire, puisque c’est en 1974 que s’ouvrit en Angleterre, à Derby, le premier magasin affichant cette enseigne. En réalité, les vraies racines de l’entreprise remontent un peu plus loin et plongent en terre irlandaise : c’est bien à Dublin que son fondateur Arthur Ryan ouvrit en 1969 le premier magasin ‘Penneys’, un nom qui reste toujours celui qui est utilisé pour les 38 points de vente irlandais. Pour nous parler de Primark et de sa culture, il y a bien mieux que des fiches : nous avons rencontré le directeur de Primark Belgique, Olivier Crépin.