+ Plus Made in Belgium PMSweet, l’élite mondiale du macaron

La plus grande usine de macarons au monde est située en Belgique, plus précisément à Dison, près de Verviers. C’est depuis un site de production réparti sur 17.000 mètres carrés que sont envoyées les célèbres gourmandises à base d’amandes, dans une soixantaine de pays, auprès d’enseignes comme Costco, Lidl, Trader Joe’s ou Delhaize.

Quand on pense aux ambassadeurs de la gastronomie belge sucrée, on cite souvent Lotus Bakeries, mais plus rarement PMSweet. Cette entreprise wallonne est pourtant elle aussi un fleuron belge d’envergure mondiale, moins fortement exposée car plus jeune et spécifiquement orientée vers les professionnels, pour le private label. Cette société wallonne n’a toutefois rien à envier à ses concurrents. Lisez plutôt : son unité de production flambant neuve est aujourd’hui la plus grande usine de macarons au monde. Réparties sur une surface de 17.000 mètres carrés, plusieurs lignes de production confectionnent jusqu’à 1,4 millions de macarons… par jour ! Cette success-story pourrait tenir d’un conte de fées, mais elle doit surtout son succès à la ténacité et à la vision de son fondateur, Michaël Labro. Comme d’autres célèbres start-up américaines, tout a débuté… dans la cuisine du fondateur, originaire de Seraing, en région liégeoise. “J’ai démarré en 2008 la production de macarons depuis la cuisine de mes parents”, se souvient l’entrepreneur, âgé à l’époque de quinze ans ! “Je me souviens avoir acheté un livre de macarons à la FNAC, j’avais décidé d’en produire et de les vendre à ma famille et mes amis. Les premiers essais étaient catastrophiques mais l’idée a pris peu à peu forme.” Durant ses études de médecine, cet entrepreneur dans l’âme crée en 2014 sa propre société, qui réalise déjà la première année 179.000 euros de chiffre d’affaires. Ses meilleurs atouts ? Un tempérament de self-made men, littéralement au four et au moulin, qui n’hésite pas à pousser des portes. “J’ai passé des jours et des nuits à imaginer mes produits, j’ai même moi-même construit les machines qui produisent mes macarons”, aime raconter Michaël Labro. “Au début, personne ne savait d’ailleurs réparer les machines à part moi.”