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Face au risque d’une nouvelle épizootie de grippe aviaire, les éleveurs du Sud-Ouest de la France ont été invités à mettre à l’arrêt la production de volailles pour une période de quatre mois. Depuis aujourd’hui, un “vide sanitaire” est décrété, qui impose aux éleveurs de vider leurs enclos de leurs palmipèdes, et de confiner ces volailles en un lieu fermé pour un mois, un délai mis à profit pour procéder à une désinfection des installations. Plus aucun caneton ne pouvait déjà être introduit dans les élevages depuis le 18 janvier dernier. Les animaux qui avaient été introduits avant cette date pourront toutefois terminer le cycle de gavage, à condition d’être abattus pour le 2 mai. La mesure concerne 18 départements français, et probablement 3000 élevages, sans compter les particuliers. Cette mesure devrait se traduire par l’absence sur le marché de 9 à 12 millions de canards, ce que les éleveurs traduisent par 30% de la production annuelle, un manque à gagner que les autorités françaises tenteront de compenser par une indemnité. En revanche, d’autres acteurs de la filière (couvoirs, transformateurs, …) ne sont pas concernés par ces primes d’indemnisation, tout en étant touchés par cette période de vide sanitaire. Sachant que l’aire géographique concernée représente plus de 70% de la production française, l’impact de cette mesure pourrait, en raréfiant l’offre disponible, faire s’élever le prix du foie gras.
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