Après la pandémie de coronavirus, pendant laquelle ont triomphé les biscuits premium, destinés à nous chouchouter, le prix semble aujourd’hui être de plus en plus déterminant. Comment la catégorie survit-elle dans ce marché difficile ?

La catégorie des biscuits a prospéré pendant la crise sanitaire. Avec les nombreux confinements, le télétravail obligatoire, la fermeture de l’horeca et l’arrêt provisoire de la vie sociale, les consommateurs ont eu envie de se faire davantage plaisir à la maison et ont tous opté pour des produits de qualité supérieure. Ce choix, associé à l’effet stockage du début de la pandémie, a permis l’essor du marché des biscuits. Même si certains segments ont été mis à rude épreuve. “Pendant la crise sanitaire, ce sont surtout les biscuits pour enfants et les biscuits nutritionnels qui se sont moins bien vendus parce que les écoles étaient provisoirement fermées et que les consommateurs avaient moins besoin de propositions nutritionnelles sur le pouce. Ces segments se sont entre-temps remis en selle après le confinement”, nous dit Pascale Hauwe, category planning & activation manager bakery Belgium chez Mondelēz International. Les assortiments de biscuits ont eux aussi traversé une période plus difficile. “Avec la suppression des réunions de famille, les assortiments festifs et à offrir ont eu moins de succès puisqu’il était plus difficile de les partager. En réaction, nous avons adapté notre assortiment Étoile, avec de plus petits formats qui ont permis aux consommateurs de profiter de nos biscuits Delacre en petit comité aussi”, témoigne Marianne Chopin, account executive pour Delacre.