La multinationale britannique AB Foods a publié ce mardi une mise à jour des résultats de sa filiale Primark après les 16 premières semaines de son exercice décalé 2023-2024. De « fortes ventes » à Noël ont notamment permis à l’enseigne de réaliser des résultats qualifiés de « bons dans l’ensemble ».

« Les activités de Primark ont été bonnes dans l'ensemble, avec des ventes en hausse de 7,9% pour la période (allant jusqu’à 6 janvier, NDLR), qui a été marquée par un démarrage lent en raison d'un temps chaud pour la saison, et par de fortes ventes à Noël », se félicite AB Foods dans son communiqué publié ce mardi. Le groupe britannique ajoute que les ventes à périmètre constant ont augmenté de 2,1% grâce à la hausse des prix de vente moyens. Au total, le chiffre d’affaires de l’enseigne de fast-fashion a atteint 3,38 milliards de livres (3,95 milliards d’euros) au cours des 16 premières semaines de l’exercice 2023-2024.

Dans le détail, les ventes de Primark au Royaume-Uni ont augmenté de 4,5% au cours de la période (+ 3,8% à périmètre constant), tandis que celles réalisées en Europe (hors Royaume-Uni) ont bondi de 8,1% (+ 1,3% à périmètre constant). « Les performances ont été contrastées, certains pays enregistrant de bonnes performances et d'autres étant affectés par une combinaison de comparaisons élevées au cours de la même période de l'année dernière et de conditions économiques locales », explique AB Foods. Enfin, les ventes aux Etats-Unis ont augmenté de 45% au cours de la période grâce à l'ouverture de nouveaux magasins.

Mer Rouge

« Nous avons terminé la période avec des niveaux de stocks satisfaisants », poursuit la maison-mère de l’enseigne de mode. « Nous continuons à surveiller la situation en mer Rouge mais, à ce stade, nous ne prévoyons pas de perturbation significative de notre chaîne d'approvisionnement. AB Foods se dit également « plus confiante » dans la réalisation de la marge d'exploitation ajustée de Primark au cours de l’exercice, et ce, grâce à une nouvelle amélioration de la marge brute de ses produits. « Cela devrait nous permettre de nous prémunir contre d'éventuels coûts d'approvisionnement supplémentaires dus à la perturbation de la mer Rouge, le cas échéant », conclut la multinationale.