
Foodwatch
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Foodwatch, l'organisation à but non lucratif qui se bat pour le droit à une alimentation saine, met en garde contre l’utilisation de l’aspartame. Foodwatch s’associe avec La Ligue contre le cancer et Yuka pour exiger l’interdiction européenne de cet additif alimentaire, classé comme possible cancérigène par l’OMS.
L’aspartame (E951) continue de défrayer la chronique. L'ONG Foodwatch, La Ligue contre le cancer et Yuka ont lancé une pétition pour exiger l’interdiction de cet additif alimentaire. Souvent présent dans les aliments dits “allégés” en sucre ou “light” ou encore “zéro”, l’aspartame est un édulcorant artificiel faible en calories dont le pouvoir sucrant est environ 200 fois supérieur à celui du sucre (définition selon l’autorité européenne de sécurité des aliments, ndlr). Autorisé en Europe, depuis 1994, aujourd’hui les associations mettent en garde contre son utilisation et ses risques. “Non seulement l’additif E951 n’a aucun effet prouvé sur le contrôle du poids mais en juillet 2023, l’agence internationale de recherche sur le cancer de l'Organisation Mondiale de la Santé a classé l’aspartame comme possible cancérigène, en plus des risques cardiovasculaires ou de contracter un diabète de type 2”, écrit l’ONG dans son annonce de pétition. Elle poursuit : “Ce classement est motivé entre autres par la publication début 2023 d’une nouvelle étude de l’INSERM établie sur le suivi de plus de 100.000 adultes en France depuis 2009 ,et qui pointe une association entre cancer et consommation d’aspartame. Plus précisément, elle identifie une augmentation du risque de développer différents types de cancers pour des doses très inférieures à la norme actuelle (pour une consommation inférieure à une demi-canette de soda “zéro”).”
En ce moment même, la pétition a déjà récolté environ 127.801 signatures. Chaque jour, elle est envoyée avec les nouvelles signatures par e-mail à la Commission européenne (Ursula Von Der Leyen, présidente de la Commission européenne et Sandra Gallina, directrice générale, direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire). De plus, elle est envoyée aux Etats membres de l'UE suivants : la Belgique, les Pays-Bas, la France, le Luxembourg, l'Allemagne, l'Autriche, l'Espagne, l'Italie et l'Irlande. Chez nous, c'est à Frank Vandenbroucke, vice-premier ministre et ministre des affaires sociales et de la santé publique que le courrier est envoyé.
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