Le groupe Colruyt dément que les structures mises en place au Luxembourg aient pour objectif de réduire « drastiquement » la charge fiscale. Le groupe réagit aux articles parus le week-end dernier dans les journaux économiques De Tijd et L’Echo. 

Certains articles parus dans la presse décrivent la manière dont les structures qu’il a mises en place permettent à Colruyt de payer un minimum d’impôt alors qu’il engrange des millions de bénéfice. Ainsi, le groupe aurait versé 730 millions de dividendes non taxés via une filiale luxembourgeoise. 730 millions d'euros sous forme de dividendes, non taxés, à la nouvelle structure luxembourgeoise du groupe730 millions d'euros sous forme de dividendes, non taxés, à la nouvelle structure luxembourgeoise du groupe730 millions d'euros sous forme de dividendes, non taxés, à la nouvelle structure luxembourgeoise du groupe730 millions d'euros sous forme de dividendes, non taxés, à la nouvelle structure luxembourgeoise du groupe

Colruyt dément les accusations d’optimisation fiscale rapportées par De Tijd et conteste vivement les insinuations d’évasion fiscale.   

Marc Hofman, CFO de Colruyt Group, a réagi : « La structure au Luxembourg n’a pas été créée afin d’abaisser drastiquement la charge fiscale, comme cela est suggéré dans les journaux. Cette société a bien été érigée afin de financer nos investissements au Luxembourg, en Belgique et en France, tout en nous permettant de ne pas augmenter la pression fiscale. »

L’un des plus gros contributeurs de Belgique  

Colruyt insiste également sur le fait qu’il est l’un des plus gros contributeurs du pays : « Le groupe Colruyt est soumis à un taux d’imposition annuel d’environ 30%, ce qui représente sur les 3 dernières années une contribution de plus de 400 millions à l’impôt sur les sociétés. En outre, le groupe paie chaque année plus de 700 millions d’euros aux autres impôts et en contribution à la sécurité sociale. »