La brasserie AB Inbev envisage la vente partielle de son usine d'embouteillage, rapporte l'agence de presse Reuters. Le brasseur belgo-brésilien souhaite ainsi réduire ses dettes.

AB InBev ‘explore les options’ concernant son industrie américaine d’embouteillage en canettes et en bouteilles, selon Reuters. L'entreprise à l'origine des bières Budweiser, Stella Artois et Corona, entre autres, aurait engagé Deutsche Bank pour étudier les possibilités d’une vente partielle ou de la création d’une entreprise commune pour le département emballage.

Avec cette vente partielle, AB Inbev pourrait se concentrer davantage sur le brassage de sa propre bière et, plus important encore, sa montagne de dettes diminuerait. Selon l’agence de presse, l'opération pourrait générer 5 à 6 milliards de dollars pour l'entreprise. AB InBev a une dette d'environ 100 milliards de dollars, héritage de l’acquisition de son concurrent SABMiller en 2016.

Depuis lors, AB InBev est le plus grand brasseur mondial avec une marge encore plus importante, mais son niveau d'endettement est 4,6 fois supérieur au bénéfice brut d'exploitation (BAIIDA). La marque veut réduire ce ratio d'endettement en atteignant un facteur de 2. Pour ce faire, elle a réduit de moitié le dividende de l'exercice écoulé. Cet été, AB InBev a vendu ses activités australiennes pour 10 milliards de dollars et en lançant sa division asiatique en septembre, la société a levé 4,5 milliards de dollars supplémentaires.