En marge de la publication ce mardi de son rapport annuel RSE, Zeeman a fait état d’un chiffre d’affaires en hausse de 14,1% en 2022. La chaîne néerlandaise s’est également félicité des progrès accomplis en matière de durabilité.

En 2022, Zeeman a réalisé un chiffre d'affaires net de 774,2 millions d'euros, ce qui représente une augmentation de 14,1% par rapport au 678,5 millions de 2021, se réjouit l’enseigne néerlandaise spécialisée dans les vêtements à bas prix. Entre 2020 et 2021, la croissance avait été de 10%. L’entreprise a également mis en avant ce mardi sa volonté de continuer à investir dans la qualité de ses magasins et de son entrepôt, dont la modernisation devrait être achevée d’ici la fin de cette année. En 2022, les investissements de Zeeman ont été de 45,9 millions d'euros contre 41,1 millions d'euros un an plus tôt. Ces investissements ont notamment permis à la chaîne d’ouvrir 43 nouveaux magasins l’an dernier (contre 33 fermetures), ce qui porte désormais à 1.313 le nombre total de ses points de vente (au 31 décembre 2022). La société basée à Alphen-sur-le-Rhin n’a communiqué aucun chiffre concernant ses bénéfices.

Pour 2023, Zeeman s'attend à être confrontée à des « développements macroéconomiques et mondiaux difficiles », et ce, pendant une période prolongée. « Malgré ces prévisions, nous continuerons à nous engager en faveur d'un salaire de subsistance au sein de la chaîne au cours des prochaines années », a assuré Erik-Jan Mares, CEO de Zeeman. « Nous voulons également prendre des mesures supplémentaires pour rendre l'assortiment plus durable, tout en maintenant le prix le plus bas possible. » Dans son rapport annuel RSE 2022, Zeeman s’est en effet félicité que des mesures importantes aient été prises l’an dernier en matière de salaires décents et de durabilité des produits. Parmi les initiatives mises en avant par la chaîne, on notera le fait que Zeeman se soit lancée dans la vente de vêtements d'occasion dans certains de ses points de vente (6 magasins aux Pays-Bas, 2 en Belgique) ou encore le lancement de nouveaux programmes de salaire de subsistance dans quatre usines situées au Bangladesh, en Inde et en Turquie.