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Le leader mondial du luxe LVMH a publié mardi des résultats semestriels en ligne avec les précédents, c’est-à-dire excellents. Pourtant, ceux-ci n’ont pas suffi à rassurer les investisseurs qui s’inquiètent désormais de voir arriver une forme de « normalisation » de la demande en produits de luxe après plusieurs années impactées par la crise covid.
LVMH a une nouvelle fois dévoilé de solides résultats financiers. Au cours du premier semestre de l’année, le numéro 1 mondial du luxe a réalisé des ventes de 42,2 milliards d’euros, en hausse de 15% par rapport à la même période un an plus tôt, tandis que la croissance organique des ventes s’est élevée à 17%. Quant au résultat opérationnel courant, il s’est établi à près de 11,6 milliards (+ 13%), alors que la marge opérationnelle courante est ressortie à 27,4% des ventes. Enfin, le résultat net (part du Groupe) a bondi de 30% jusqu’à frôler les 8,5 milliards d’euros. Le mastodonte français a par ailleurs vu l’ensemble de ses activités réaliser une croissance organique à deux chiffres de leurs ventes : Mode & Maroquinerie (+ 20%), Parfums & Cosmétiques (+ 13%), Montres & Joaillerie (+ 13%) et Distribution sélective (+ 26%). Seule exception dans ce tableau presque parfait : les ventes des Vins et Spiritueux ont enregistré un recul de 3%, une relative contre-performance que le groupe justifie par une base de comparaison très élevée. Au niveau géographique, les ventes ont été particulièrement fortes en Asie, où elles ont explosé de 34% au cours du deuxième trimestre (hors Japon), ainsi qu’en Europe. Par contre, la croissance a stagné aux États-Unis.
« LVMH réalise une excellente performance au cours d’un semestre encore marqué par des incertitudes économiques et géopolitiques », a résumé le PDG de LVMH, Bernard Arnault. « La désirabilité de nos marques nous fait aborder la seconde partie de l’année avec confiance et optimisme mais nous resterons vigilants dans le contexte actuel et comptons sur l’agilité et le talent de nos équipes pour renforcer encore en 2023 notre avance sur le marché mondial du luxe. »
Pourtant, ces excellents résultats n’ont pas été au goût des investisseurs. Ce mercredi matin, le titre LVMH a plongé de plus de 4% à la Bourse de Paris, avec dans son sillage d’autres grands noms (Hermès, Kering), avant de se reprendre quelque peu. Ce que ces investisseurs redoutent désormais, c’est une forme de retour à la normal dans la croissance du secteur. Depuis maintenant deux ans et la fin de la crise covid, l’industrie du luxe a pu surfer sur les multiples vagues des réouvertures non-simultanées des différentes régions du monde pour doper ses ventes. Mais cette tendance semble aujourd’hui toucher à sa fin. « La tendance mondiale n'est plus au 'revenge buying' de 2021 et 2022, et nous voyons plutôt une normalisation de la demande de produits de luxe en général », a d’ailleurs confirmé le directeur financier de LVMH, Jean-Jacques Guiony, dont les propos ont été relayés par L’Echo.
Enfin, notons encore que le groupe français a annoncé lundi qu’il devenait ‘partenaire premium’ des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Un certain nombre de missions seront confiées par l’organisation de l’événement à LVMH, et notamment le design des médailles qui sera assuré par la Maison Chaumet.
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