En raison de la crise du coronavirus, la jeune entreprise Good Move, créée par deux étudiants de l’Université de Namur en 2016, fait peau neuve et se lance dans la culture de micropousses comestibles.

Alors que l’entreprise Good Move se lançait en 2016 dans la commercialisation de jus de fruits et légumes bio, pressés à froid, elle doit à présent s’adapter à la crise du coronavirus et à la généralisation du travail que celle-ci a imposé au secteur. Le concept fait donc peau neuve et les jeunes entrepreneurs se lancent désormais dans la culture verticale de micropousses comestibles. Des barquettes en plastique biodégradables déjà distribuées dans une trentaine de magasins bio et d’enseignes de proximité. Un coup de boost non-négligeable pour la production locale.

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Good Move

Pour le moment, ces micropousses sont cultivées à Gerpinnes, dans la cave personnelle de la mère de l'un des fondateurs. « On pratique la culture verticale, sous des lampes LED », explique l’un des cofondateurs. « On contrôle tous les paramètres, ce qui nous permet de ne pas utiliser de pesticide ni de fongicide, mais aussi beaucoup moins d’eau qu’en agriculture classique. Et sur une petite surface, on peut sortir 1.000 raviers par semaine », ajoute-t-il lors d’une interview accordée à la RTBF. « Pendant le confinement, on a beaucoup réfléchi. On s’est dit qu’il y avait peut-être une opportunité d’ouvrir ça aux particuliers et pas seulement aux restaurants haut de gamme. » L’objectif des deux cofondateurs ? Mettre également à disposition du grand public des produits prônant une alimentation saine, goûteuse et élégante.