La faillite de Cameleon a été prononcée le 2 mai. Dans un communiqué envoyé hier, Cameleon annonce que le tribunal a traité la cessation de la procédure de réorganisation judiciaire. Des discussions avec un potentiel repreneur n’ont malheureusement pas abouti et 46 employés perdent leur emploi.

Une faillite de plus dans le monde du retail. Hier, Cameleon a annoncé sa faillite. Par conséquent, les 46 salariés de l’enseigne perdent leur emploi. Fondée en 1988, Cameleon était d’abord installée dans le quartier du cinquantenaire, avant de s’implanter à Woluwe-Saint-Lambert et sur le site des Papeteries de Genval. Alors que l’enseigne était en difficulté depuis la période covid, elle a été obligée de quitter les locaux de Woluwe le 31 mars dernier, acquis par un nouveau propriétaire, et de trouver une nouvelle surface commerciale appropriée à ses besoins. Dans une interview accordée à Gondola en février, Pascale Switten et Lien Geeroms, avaient évoqué les difficultés auxquelles l’enseigne faisait face et avaient lancé un appel à l’aide au métier. “ll serait formidable qu'un grand retailer belge nous offre un logement temporaire d'environ 1.000 à 2.500 m² à un prix raisonnable (...) Il serait formidable qu'un retailer belge aide Caméléon à sortir de cette situation de détresse et nous donne une chance de trouver un acquéreur”, avaient alors déclaré les deux administrateurs de l’enseigne.

Après une longue et intensive recherche d'un nouveau bâtiment pour remplacer Woluwe et de moyens financiers – y compris des négociations avec quatre banques, une tentative de campagne de crowdfunding, des discussions avec des investisseurs potentiels et des repreneurs potentiels, la direction et le personnel ont malheureusement dû jeter l'éponge. Fin mars, le magasin de Woluwe a fermé ses portes, après quoi les activités ont été poursuivies dans le magasin de Genval, qui est fermé depuis vendredi dernier. Ces derniers mois, il y a eu des discussions avec un repreneur potentiel, où la moitié du personnel serait repris et où le repreneur potentiel disposait d'un bâtiment avec des conditions locatives réalisables pour remplacer Woluwe. Malheureusement, aucun accord n'a été atteint avec le mandataire judiciaire. Cette solution n'a pas pu être réalisée en dehors de la volonté de la direction et du personnel, écrit Cameleon dans son communiqué.