Impossible d'imaginer le retail sans présentoirs. Pourtant, leur rendement n'est pas toujours homogène. Il s'agit encore d’utiliser les displays de la bonne manière. En particulier au cours de cette période où les dégustations et l'échantillonnage sont difficiles à réaliser et/ou sont évités par les consommateurs.

Dire que le coronavirus a bouleversé nos vies est un euphémisme. Le retail en sait quelque chose. Ce fut une époque parfois étrange, où les promotions furent même momentanément interdites. Durant le grand confinement, une différence était déjà perceptible en termes de displays, affirme Didier Navette de Shelf Service : “Pendant cette période, les retailers et les marques ont éprouvé un besoin très fort de communiquer avec les consommateurs en magasin, pour les stimuler. À cette époque, les supermarchés étaient également les seuls magasins physiques qui restaient ouverts, ce qui en faisait l'endroit par excellence pour communiquer et générer des achats impulsifs.”

Les réductions sont à nouveau largement utilisés comme moyen de récompenser, de conserver ou de gagner des clients. Les retailers le font, mais les fournisseurs aussi. Ces derniers ont toutefois (largement) perdu quelques outils. Les dégustations en magasin ne sont pas faciles à réaliser et il reste à voir si le consommateur sautera sur l'occasion (au propre et au figuré). L'échantillonnage est également compliqué, bien qu'entre-temps la formule soit à nouveau possible. “Nous constatons une évolution dans les créations des présentoirs”, note Didier Navette. “Ceux-ci sont de plus en plus personnalisées dans le but de communiquer un message plus complexe au consommateur ou de lui faire découvrir un nouveau produit.”