Alken-Maes investit 100 millions d'euros dans sa malterie plus durable

Alken-Maes investira au cours des prochaines années 100 millions d'euros dans sa malterie Albert, à Puurs. Cet investissement devrait permettre de réduire et de neutraliser complètement les émissions de CO2 de tous les sites de production. Le coup d'envoi a été donné avec un nouveau séchoir durable pour le maltage de l'orge de brasserie.

Le séchoir durable, qui a été officiellement inauguré aujourd'hui, représente un investissement de 41 millions d'euros et permettra de porter la capacité de la malterie de 275 000 tonnes de malt par an à 375 000 tonnes. "Le séchoir a été équipé d'un îlot énergétique contenant une pompe à chaleur qui transfère l'énergie de l'air chaud à l'eau. Cette eau chaude entre dans un nouveau circuit afin que nous puissions réutiliser cette énergie. Ainsi, nous n'avons plus besoin des brûleurs à gaz actuels, qui génèrent nos émissions de CO2, pour produire de l'énergie thermique", explique Stijn Tailleu, engineering project leader chez Alken-Maes.

Le nouveau séchoir est la première étape d'un programme d'investissement plus vaste dans les sites de production et de maltage d'Alken-Maes. L'entreprise souhaite en effet miser fortement sur le développement durable afin de devenir totalement neutre sur le plan climatique à long terme. "Pour ce faire, nos sources d'énergie, l'électricité et la chaleur, doivent devenir durables", explique Johan Vissenaekens, responsable de la technologie au sein de l'entreprise. "Sur notre site et dans les environs, nous ne pouvons malheureusement pas construire d'éoliennes. C'est pourquoi, en collaboration avec la société mère Heineken, nous avons investi dans un grand projet d'énergie solaire en Italie et dans un parc éolien en Finlande". La malterie et Alken-Maes soutiennent ainsi le passage à une production d'électricité verte et renouvelable et compensent la consommation d'électricité en Belgique. En outre, Alken-Maes investira 60 millions d'euros dans de nouvelles pompes à chaleur et une installation de biogaz dans les années à venir. "Nos émissions, y compris ce nouveau séchoir, s'élèvent à 33 000 tonnes de CO2 par an. Converties, ces émissions correspondent à l'empreinte CO2 annuelle de quelque 6 600 foyers belges. Grâce à ces investissements, nous pourrons réduire et neu