La crise ? Elle est déjà bien loin pour le secteur des lunchs on the go et des snacks, qui se porte même mieux qu’avant la pandémie. Et l’avenir semble très prometteur.

Ces deux dernières années ont été marquées par le télétravail. Covid oblige, nous avons adopté la vidéoconférence et abandonné les lunchs du midi au profit d’un repas rapide sur la table de la cuisine... Les ventes de la catégorie des snacks et lunchs on the go se sont effondrées. Mais si l’on se penche sur les chiffres de Nielsen, les choses se présentent déjà (beaucoup) mieux aujourd’hui avec, par exemple, une augmentation de 40% en valeur (MAT) des salades à emporter. En revanche, cette croissance est bien moindre dans la catégorie ‘snacking frais’ : à peine 3%. Pas de quoi pavoiser, mais la tendance est positive, tendance d’ailleurs confirmée par une enquête auprès des retailers. “Malgré l’élargissement de l’assortiment, l’année 2020 a été difficile en raison des mesures de confinement et de la généralisation du télétravail. Chez Colruyt Meilleurs Prix, cela a entraîné une baisse des ventes de la catégorie par rapport à 2019. En 2021, nous avons continué à élargir notre assortiment et le chiffre d’affaires a fortement augmenté, de plus de 20% par rapport à 2020 et de plus de 10% par rapport à 2019”, rapporte Hanne Poppe, porte-parole du groupe. D’autres retailers, comme Carrefour et Albert Heijn, enregistrent une croissance encore plus forte. “Même pendant les confinements, la croissance était au rendez-vous. Notre offre se compose principalement de salades, de soupes fraîches et de fruits prédécoupés mais aussi de sushis dont la popularité ne cesse de grandir. Dans l’ensemble, il s’agit de produits que les gens peuvent consommer à n’importe quel moment de la journée : à midi, sur le lieu de travail, en soirée. La multiplicité des moments de consommation permet de varier les possibilités à l’infini et c’est précisément ce qui rend cette catégorie aussi intéressante”, déclare Ann Maes, responsable de la communication d’Albert Heijn Belgique.