Un peu plus d'un Belge sur dix ne mange pas de viande. À Bruxelles, le chiffre atteint même 1 sur 5, selon une enquête menée auprès de 1 705 Belges. On observe une nette différence entre les générations : les jeunes refusent plus souvent que les personnes âgées de manger un morceau de viande. 

En 2020, les Belges ont mangé en moyenne 82 kg de viande par an, selon de précédentes recherches : le double de la moyenne mondiale et près de trois à dix fois la quantité recommandée. La viande est donc importante pour les Belges. Dans l'étude intitulée "A quelle viande avons-nous affaire ?", l’Association Belge de Recherche et d'Expertise pour les Organisations de Consommateurs a examiné les attitudes des consommateurs à l'égard de la viande. Conclusion : la population belge se compose de 11% de non mangeurs de viande, 31% de flexitariens et 58% d'omnivores. À Bruxelles, les non mangeurs de viande sont deux fois plus nombreux, et parmi les jeunes Belges de moins de 25 ans, ils sont presque trois fois plus nombreux. La volaille a généralement la meilleure réputation : parmi toutes les viandes, les Belges la considèrent comme la plus avantageuse, la plus saine et la plus écologique. Le bœuf et la volaille obtiennent les meilleurs résultats en termes de goût et de qualité parmi les consommateurs belges de viande. La plupart des Belges (56-65%) souhaitent maintenir leur consommation de viande inchangée dans les années à venir. En revanche, 5 à 15 % des Belges souhaitent augmenter leur consommation de viande, et 14 à 27 % envisagent de la réduire, selon le type de viande. Les femmes et les jeunes sont plus susceptibles de vouloir réduire leur consommation de viande. La santé et le bien-être des animaux sont les principales raisons, le prix et l'environnement jouent un rôle moins important. En outre, 41 % des Belges sont actuellement à la recherche d'alternatives à la viande. Un peu plus de 20 % optent pour des substituts végétaux, 29 % pour les œufs, 27 % pour le poisson et 18 % pour les produits laitiers comme substituts de viande. Un peu plus de la moitié (52%) ont l'intention de consommer davantage de protéines végétales.