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Tupperware pourrait faire son retour en Belgique. L'entrepreneur français Cédric Meston a annoncé vouloir relancer la marque dans cinq marchés, dont le nôtre. En Belgique, le rachat français profitera aux salariés de l'usine d'Alost qui recevront une indemnité.
Cédric Meston a annoncé hier vouloir reprendre l'entreprise Tupperware France et la relancer. Le cofondateur de HappyVore a fait part du rachat de 100 % de l’entreprise (en faisant 50/50 avec le management actuel) qui appartenait à Tupperware Belgium. L’objectif est de sortir de la procédure de sauvegarde au mois de juin, a-t-il annoncé, sans préciser avoir reçu le feu vert de la justice belge. En Belgique, la curatelle avait abandonné toute quête d’un repreneur en mars dernier. Pour rappel, l’entrepreneur flamand Guido Dumarey se serait présenté comme candidat, mais aucun accord n’avait pu être dégagé. “La curatelle est depuis à la recherche d’un repreneur immobilier. Un processus qui serait au stade préliminaire”, peut-on lire dans les médias.
Dès le mois d’avril, Cédric Meston compte relancer la marque dans cinq pays : la France, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie et la Pologne. Cédric Meston ambitionne les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici à la fin de l’année sur les 5 marchés. En commençant par la France, il compte d’abord racheter le stock. “On va aller beaucoup plus loin et dynamiser avec de nouveaux canaux de vente, par exemple, en accélérant dans la grande distribution, mais aussi en élargissant la promotion de Tupperware avec des influenceurs sur les réseaux sociaux”, déclare-t-il. Côté prix, il affirme rester dans le premium, mais avec une gamme élargie et d’autres matériaux que le plastique, comme l’inox ou le verre. L’intention est de ne plus dépendre à 80 % de la vente directe, mais de diversifier les canaux avec le retail (25 %) et la vente en ligne (25 %). Pour le moment, aucune précision n’a été communiquée concernant le plan de relance dans les autres pays concernés. En Belgique, le curateur affirme que le montant non divulgué du rachat français est arrivé sur les comptes et devrait profiter aux salariés sous forme d’indemnités de licenciement ou autre accord financier. La plus-value exacte devrait varier d’un salarié à un autre, en fonction de l’ancienneté.
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