#1 Les produits de la chocolaterie Meurisse, de la moutarderie Bister et des Savonneries Bruxelloises auraient pu disparaître à jamais des rayons. C’était sans compter sur l’audace de jeunes entrepreneurs belges. Pourquoi ont-ils choisi de reprendre une marque belge et ont-ils la recette du succès ? Découvrez ces 3 histoires chaque vendredi en commençant aujourd'hui par : les Savonneries Bruxelloises.

Les Savonneries Bruxelloises, plus grande savonnerie artisanale de Belgique, auraient pu tomber définitivement dans l’oubli sans l’engouement de Maxime Pecsteen et Maxime de Villenfagne. “En janvier 2020, j’ai visité un peu par hasard l’entreprise, située à Laeken près de Tour et Taxis”, évoque Maxime Pecsteen. “Je suis littéralement tombé sous le charme du bâtiment et des odeurs de savon. Les anciens propriétaires des Savonneries, dont l’entreprise est en activité depuis 1926, souhaitaient arrêter. J’étais alors chargé de l’expansion de la brasserie Brussels Beer Project à l’international. Mon idée n’était pas forcément de reprendre une entreprise, mais j’y voyais un vrai défi. J’ai toujours été passionné par le fait de développer un lieu de production dans la capitale, qui a été fort désindustrialisée ces dernières décennies. Notre défi était d’amener Les Savonneries Bruxelloises au 21ème siècle. J’estime qu’un jeune entrepreneur ne doit pas forcément fonder une start-up.”