Les sponsors des Diables rouges Carrefour, Côte d’Or, ING, GLS et désormais Jupiler prennent leurs distances de la Coupe du monde qui se tiendra au Qatar en novembre prochain. Une décision qui n’est pas pour autant synonyme de boycott.

Jupiler n'emmènera pas de délégation à la Coupe du monde de football 2022 au Qatar en raison du non-respect des droits humains dans le pays, a fait savoir AB InBev ce vendredi 15 avril. Le sponsor de longue date des Diables rouges emboîte ainsi le pas à la banque ING Belgique, l'entreprise de livraison de colis GLS, la chaîne de supermarchés Carrefour et la marque de chocolats Côte d'Or qui elles non plus n'emmèneront pas de clients dans cet État du Golfe et/ou ne feront pas la promotion de l’événement au cours des semaines à venir. « Nous estimons qu’il vaut mieux ne pas utiliser le Mondial à des fins commerciales », a notamment justifié un porte-parole de GLS sur le site du Soir. Une décision ‘éthique’ qui permet à ces entreprises de s’offrir un ‘good buzz’, en se positionnant en faveur du respect des Droits de l’Homme, à moindres frais ? Car il ne s’agit pas ici d’un boycott pur et simple de l’événement. En l’état actuel des choses, il n’est pas question pour ces marques de lâcher les Diables rouges ou de disparaître totalement de la communication autour de la campagne sportive, nous revient-il de la Fédération belge de football. D’ailleurs, les sponsors qui semblent avoir le plus à perdre dans cette histoire, à l’image d’Adidas qui soutient également la FIFA ou Besix qui dispose de plusieurs projets au Qatar, ne se sont pas (encore ?) prononcés en faveur d’une quelconque prise de distance.