Fevia, Comeos et l’UBA (Union Belge des Annonceurs) annoncent des nouveautés dans le Belgian Pledge, l'initiative belge qui encadre les publicités destinées aux enfants.

Les enfants de moins 12 ans sont plus fragile face aux messages publicitaires. C'est la raison pour laquelle Fevia, Comeos et l’UBA (Union Belge des Annonceurs) ont lancé l’initiative volontaire Belgian Pledge en 2012, dans laquelle la grande majorité des entreprises alimentaires (Coca-Cola, Jumbo, Lidl, Ikea, Danone, Lotus, Unilever, etc), commerçants ou encore chaînes de restaurant s’engagent volontairement à limiter leur marketing envers les enfants de moins de 12 ans. Depuis 2012, les engagements tournaient autour de la publicité à la télévision, dans les écoles et sur les sites web des entreprises, les profils d'entreprise sur les réseaux sociaux, tels que Facebook et Youtube, des jeux interactifs et le marketing SMS et mobile. En cette année 2020, le Belgian Pledge a été étendu avec des critères plus stricts. 

Les influenceurs en ligne, désormais encadrés

Le Belgian Pledge n’autorise le marketing et la publicité envers les enfants de moins de 12 ans uniquement pour les produits qui satisfont à des critères nutritionnels spécifiques. Pour la version 2020, des critères plus stricts ont été donnés pour les céréales pour petit-déjeuner, le fromage, les sauces, les soupes, les yaourts, les chips, les pâtes, les noix et les repas pour enfants. Les producteurs et les commerçants doivent ainsi mettre des produits contenant moins de matières grasses, de sucre ou de sel sur le marché afin de pouvoir faire du marketing auprès des jeunes. Parmi les nouveautés, les influenceurs en ligne ne pourront promouvoir que les produits qui répondent aux critères plus stricts, avec deux conditions. Premièrement, l’influenceur en ligne doit recevoir une contrepartie de l’entreprise et deuxièmement, l’entreprise doit avoir le contrôle sur la communication.

Nouveau système de plaintes à partir de janvier 2021

A partir de janvier 2021 un système de plaintes (il sera possible de déposer une plainte via le site de Belgian Pledge) sera introduit en complément du monitoring, déjà d'application. Des experts chargés d'évaluer le bien-fondé des plaintes seront désignés parmi le Jury d’Éthique Publicitaire (JEP). "Lorsque nous avons lancé le Belgian Pledge en 2012, Facebook était à la mode, ensuite ce fut le tour d’Instagram et aujourd’hui, les jeunes sont en masse sur TikTok", souligne Bart Buysse, CEO de Fevia. "L’utilisation des réseaux sociaux par les jeunes évolue très rapidement et le Belgian Pledge évolue en même temps. De cette manière, notre autorégulation agit plus vite que la législation ne pourrait le faire et assure, dans la pratique, un marketing responsable auprès des jeunes."