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Pas moins de 12.000 emplois et 400 magasins sont menacés. PwC est chargée de trouver des acheteurs pour tout ou partie du discounter non-alimentaire.
Tout le monde n'affiche pas la santé d'Action, dans le segment commercial du bazar (ou low end retail, si vous trouvez ça plus smart). Wilko, enseigne britannique positionnée sur la vente d'articles ménagers et de jardinage à bas prix, a déposé le bilan face à l'impossibilité de trouver à temps des financements ou des repreneurs. Contrôlée par la famille Wilkinson, qui l'avait créée en 1930 à Leicester, la chaîne compte 400 magasins et emploie plus de 12 000 collaborateurs. Dans une lettre ouverte aux collaborateurs et clients, le CEO Mark Jackson a avoué qu'il n'avait d'autre choix : "Nous avons retourné chaque pierre afin de préserver cette entreprise incroyable, mais nous devons admettre que nous n'avons pas d'autre choix que de prendre la décision difficile de nous placer sous administration judiciaire." Wilko avait certes reçu des marques d'intérêt et des offres indicatives pour recapitaliser l'entreprise, mais pas à temps pour sauver l'entreprise malade. Les syndicats pointent que, en dépit de la situation de l'enseigne, les actionnaires, au premier rang desquels la famille Wilkinson, ont perçu 3 millions de livres sterling de dividendes au cours de l'année 2021. Ils reprochent à la direction de ne pas avoir assez investi, alors que "la famille Wilkinson a retiré de l'entreprise des liquidités dont elle avait grand besoin lorsqu'elle était en difficulté".
L'explication fournie aux difficultés de Wilko est que sa clientèle prioritaire, celle des ménages à bas revenus, s'est retrouvée fragilisée par l'inflation. Mais cette même donnée a pu au contraire représenter une opportunité pour des enseignes au positionnement similaire.
PricewaterhouseCoopers a été officiellement chargé de chercher un acheteur pour tout ou partie de l'entreprise. Celui-ci pourrait être Hilco, un spécialiste de la restructuration, qui détient une grande partie de la dette de Wilko. D'autres parties pourraient être intéressés par la reprise non pas de l'activité, mais de certains magasins bien situés.
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