En tant que leader du marché au Benelux, CCV est un acteur important sur le marché des paiements. Le spécialiste des paiements propose des solutions sur mesure pour les PME et les grandes entreprises.

La situation a beaucoup changé depuis la crise du coronavirus, surtout en ce qui concerne les paiements. Les paiements électroniques et autres applications technologiques connaissent une croissance depuis plusieurs mois. “Nous constatons que le nombre de paiements sans contact et/ou électroniques a énormément augmenté ces derniers mois”, souligne Sam Arckens, CCO de CCV. Même dans les boulangeries, où les gens payaient traditionnellement de petites sommes en liquide, les paiements digitaux ou par carte sont beaucoup plus répandus.“Le commerce électronique a également été dopé ces derniers mois. Le développement du commerce électronique est indiscutable et les PME ont un besoin énorme : elles veulent aussi se lancer dans le commerce électronique mais elles n'ont ni les ressources ni l'expertise pour le faire. Nous leur offrons des solutions complètes, nous créons des boutiques en ligne pour les entrepreneurs et nous sommes leur partenaire pour les transactions en ligne. Nous intégrons dans nos solutions l'ensemble de la chaîne de paiement, de A à Z.”

CCV est une entreprise familiale d'origine néerlandaise active en Belgique depuis plus de 20 ans. Elle propose des solutions pour l'ensemble de la chaîne du paiement : terminaux de paiement, facilités de paiement en ligne, service, transactions. “Nous constatons que l’expertise en Belgique en matière de commerce électronique est peu développée pour les PME. En 2014, nous avons fait l’acquisition d’une société néerlandaise spécialisée dans ce domaine. À l'époque, nous avons également développé Maestro et avons été les premiers à lancer ce système sur le marché, nous avons également intégré le procédé de paiement Bancontact. Les PME ne disposent généralement pas de l'expertise nécessaire pour mettre en place leurs propres plateformes et fournir une technologie de paiement sur mesure. Nous faisons donc cela pour eux. Nous constatons également une évolution du marché : de nombreuses PME changent plus facilement de fournisseur, le marché est devenu plus ouvert. Nous constatons également une évolution dans les prix : les gens préfèrent payer ce qu'ils consomment sur une base mensuelle plutôt que d'opter pour un forfait mensuel fixe”.

CCV a un fort ancrage local, ce qui est un atout important sur le marché des paiements. “L’application des services de paiement au niveau local est très importante. Par exemple, une grande enseigne comme Jumbo voulait implémenter en Belgique la même technologie qu'aux Pays-Bas, mais devait en même temps tenir compte du traitement spécifique belge du système Bancontact et des chèques-repas. Nous avons dès lors aidé Jumbo pour l’implémentation. Notre ancrage local nous permet de faire appel à de nombreuses entreprises. CCV n’est d’ailleurs pas une trop grande entreprise : nous avons 1.000 employés alors que d'autres acteurs ont 10 000 employés. C'est une grande différence. Nous sommes flexibles et nous pouvons rapidement adapter l'innovation à nos clients, ce qui n’est pas forcément le cas pour d’autres acteurs. Par exemple, nous avons rendu possible le paiement par smartphone dans les pompes à essence Q8 et dans les bus De Lijn”.

Grâce à sa flexibilité et à son expertise, notre entreprise est en mesure de proposer une innovation rapide et de qualité adaptée au client. “Un bon exemple est la manière dont nous avons relié directement Payconiq aux terminaux de paiement. Ce système permet aux commerçants de générer un code QR sur leur terminal de paiement et de proposer plus facilement le mode de paiement à leurs clients. Nous assistons actuellement à une énorme croissance de ce type de paiement en raison de la crise du coronavirus. Nous n'introduisons pas l'innovation pour le plaisir d'innover, nous optons pour une innovation pertinente pour la majorité de nos clients et consommateurs. C'est pourquoi nous avons pensé qu'il était important d'être les premiers à proposer des paiements sans contact. Dans le domaine des applications technologiques, le consommateur belge est à la traîne : aux Pays-Bas, les paiements sans contact ont connu un taux de pénétration de plus de 50% l'année dernière, alors qu'en Belgique, il n'était que de 5%. Nous rattrapons désormais le retard. Nous constatons également que le marché belge est de plus en plus ouvert, il n’y a clairement plus qu’un seul acteur dominant.”