Veepee, grand acteur de l’économie circulaire et élu meilleur webshop belge en 2019, avait lancé en septembre dernier ‘les Rescapés’ : une initiative qui donne vie à des produits ne pouvant être commercialisés traditionnellement, pour cause d’emballages abîmés. La plateforme, initialement conçue pour vendre des collections en ligne provenant de stocks invendus, se réinvente. Expansion, réticences, projets… Le CEO, Jacques-Antoine Granjon, se confie à Gondola.

Pour mieux comprendre les ambitions actuelles de Veepee, dans un monde en constante évolution, il est indispensable de faire un bon dans le temps pour remonter aux origines du concept. C’est en 2001 que la plateforme Veepee, alors connue sous le nom de ‘ventes-privee.com’, a vu le jour. Selon son CEO, Jacques-Antoine Granjon, l’idée repose sur l’idée « simple, mais révolutionnaire » de faire muter le vieux business du déstockage grâce aux technologies numériques. « Alors que l’e-commerce démarrait à peine en Europe, Veepee a déployé une plateforme digitale pour permettre aux grandes marques de vendre leurs stocks dans un bel écrin protégeant leur image, à des prix fortement décotés. En inventant le modèle digital de la vente événementielle, Veepee est devenu un retailer pure player qui bouscule les codes du retail dans son secteur historique, la mode. » Depuis 20 ans Veepee conserve son modèle d’origine : un site B2B2C créé avant tout pour aider quelque 7.000 marques à écouler leurs stocks et à répondre à des problématiques de promotion et de trafic de façon qualitative. « C’est la qualité de notre offre qui génère un tel trafic, ce qui nous a permis de développer avec succès d'autres activités comme le voyage. »