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Après les dépôts de bilan des filiales britannique et allemande plus tôt dans la semaine, la filiale française de The Body Shop, qui chapeaute aussi les activités au Benelux, voit également les nuages noirs s'accumuler au-dessus de sa tête, rapporte le magazine LSA ce vendredi.
Flashback. En août dernier, on apprenait que le géant brésilien des cosmétiques Natura & Co, qui avait racheté The Body Shop à L’Oréal en 2017 pour un milliard d’euros, était prêt à s’en délester à son tour. En novembre, c’était chose faite, le fonds d'investissement allemand Aurelius Group s’offrant l’enseigne pour ‘seulement’ quelque 254 millions de dollars. Il était alors question de « revitaliser The Body Shop et l'aider à boucler avec succès le prochain chapitre ». Nouveau coup de théâtre au début du mois de février de cette année, lorsqu’Aurelius Group a annoncé la vente de la plupart des activités de The Body Shop en Europe continentale et dans certaines régions d'Asie à un « bureau familial international » dont l'identité n'a pas été révélée… ni aucun autre détail d’ailleurs, en ce compris le nom des pays européens concernés par la transaction. Selon le magazine français LSA, la filiale de la chaîne dans l’Hexagone, qui chapeaute par ailleurs également les activités dans le Benelux, ne faisait pas partie du deal.
Les choses se sont encore accélérées cette semaine avec l’annonce lundi par Sky News du probable placement en redressement judiciaire de la filiale britannique de The Body Shop. Des craintes qui se sont confirmées dès le lendemain pour les quelque 2.200 employés et les 200 points de vente de l’enseigne au Royaume-Uni, avec la nomination par les administrateurs de The Body Shop du cabinet de conseil FRP pour gérer le dépôt de bilan et la restructuration. Une procédure qui ne concerne que les magasins britanniques de la chaîne et non l’ensemble du réseau mondial. Pourtant, cela n’empêchait pas la filiale allemande cette fois, qui elle faisait semble-t-il bel et bien partie de la transaction avec le discret « bureau familial international », de déposer le bilan dès le lendemain, comme le rapportait le quotidien Bild. En Allemagne, l’enseigne exploite une soixantaine de points de vente et emploie plus de 300 personnes.
Retour au présent. Ce vendredi matin, LSA jetait un nouveau pavé dans la marre de The Body Shop en rapportant que la situation de la filiale française était de plus en plus inquiétante. « La France n'a aucune information sur son avenir (et) tout contact semble avoir été coupé avec la maison-mère britannique », écrit ainsi le quotidien, qui croit savoir que ce sont des raisons de droit social français qui ont fait échouer l’acquisition de la filiale par vraisemblablement un groupe baptisé Alma24. Et pour ne rien arranger, le site internet de The Body Shop en France, mais également en Belgique où la chaîne compte une vingtaine de magasins, est inaccessible pour des raisons… de maintenance. Affaire à suivre...
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