Jeudi dernier a eu lieu le cinquième webinaire gratuit de Gondola, en compagnie des meilleurs experts de PwC. Vous n'avez pas eu l’occasion d'y participer ? Pas de problème. Voici un aperçu des trois choses à retenir de cette conférence.

Défis pour les retailers

Lors de ce webinaire, PwC a abordé les défis auxquels les retailers sont actuellement confrontés. Bien que ceux-ci varient d'un secteur à l'autre (le secteur du non-food est durement touché par la crise, tandis que le secteur alimentaire poursuit sa croissance), l'entreprise a pu en identifier 6.

  1. Ventes en ligne : comment les retailers peuvent-ils s'organiser au mieux en ligne ? Les catégories de produits qui répondent à des besoins fondamentaux bénéficient du e-commerce. Le secteur du non-food, en revanche, doit faire face aux difficultés puisque les ventes en ligne ne compensent pas les pertes des magasins physiques. 
  2. Local for local : de nombreuses entreprises optent alors pour une chaîne d'approvisionnement locale afin d'assurer leurs livraisons, ce qui pourrait engendrer pour certains de devoir rechercher d'autres fournisseurs.
  3. Nouveaux partenariats : à cause de la crise du coronavirus, les entreprises de différents secteurs s'associent pour garder la tête hors de l'eau et poursuivre leurs activités. Delhaize vend par exemple des produits Decathlon ou gère des magasins en manque de main d'œuvre.
  4. Planification opérationnelle et du cash-flow : comment les magasins devraient-ils gérer les ventes, maintenant que leur entreprise pourrait être contrainte de fermer ? Et qu'en est-il de la pénurie de personnel ? Ce sont des éléments sur lesquels les entreprises doivent se pencher activement.
  5. Logistique : des systèmes flexibles sont nécessaires pour survivre. Les entreprises doivent également centraliser davantage leur logistique, mais comment vont-elles s'y prendre ?
  6. Exploitation des magasins : les entreprises doivent s’adapter. Certaines ont pu à nouveau ouvrir parce qu'elles ont changé de stratégie, en mettant par exemple en place un système de livraison à domicile. La question est de savoir comment s'organiser et comment continuer à offrir à leurs clients une expérience d'achat satisfaisante.

Push to technology

La crise a un impact important, non seulement sur les magasins, mais aussi sur le comportement des consommateurs. Ils évitent autant que possible l'argent liquide, ont peur de toucher les produits dans les magasins, préfèrent rester dans le magasin le moins longtemps possible afin d'éviter tout contact avec d’autres personnes dans un espace réduit… Cette modification du comportement pousse les retailers à utiliser davantage de technologies, explique PwC. Et cela se manifeste sous diverses formes. Notons par exemple la technologie tap&go, notamment utilisée par Amazon Go. Cette technologie devient de plus en plus populaire et les retailers expérimentent des robots capables de remplir les rayons ou de reconnaissance faciale. Mais il existe aussi de nouveaux partenariats avec, par exemple, Uber et Deliveroo, qui prennent désormais en charge les livraisons à domicile. D'autres options ? Les livraisons automatisées du dernier kilomètre avec des drones et des robots autonomes ou encore la conception d’un magasin pensé différemment afin d'éviter le plus possible les contacts. Les caisses sont désormais organisées différemment et les retailers envisagent également des points de collecte sans contact. Une chose est certaine : la crise du coronavirus pousse plus que jamais les détaillants à se tourner vers la technologie.

Maintenir le cash-flow

Enfin, selon PwC, il est crucial de maintenir le cash-flow en ces temps difficiles, car la baisse des ventes de certaines entreprises exerce une grande pression. Et cela vaut pour tout le monde, puisque même les entreprises qui fonctionnent relativement bien peuvent faire faillite si elles n'ont pas de liquidités. C'est pourquoi PwC propose 3 phases que doit franchir une entreprise pour maintenir son cash-flow.

Dans la première phase (de mobilisation), l'entreprise doit se concentrer sur les actions qu'elle entreprend au cours des deux premiers mois. Dans cette phase, il est important que l'impact de la crise soit déterminé sur le futur cash-flow. A court terme, l’entreprise doit également prendre des mesures internes pour assurer les liquidités en veillant, par exemple, à ce que tous les frais soient payés à temps, mais aussi à ce que l'entreprise elle-même soit payée à temps.

Dans la deuxième phase (de stabilisation), entre les 2 à 6 mois suivants, l'entreprise doit identifier et développer des pratiques pour améliorer et soutenir les prévisions de trésorerie. Elle doit également fournir un plan de redressement et indiquer comment elle souhaite maintenir son cash-flow et le présenter à la banque. De cette manière, un soutien financier sera proposé plus rapidement à l'entreprise en question.

Enfin, dans la troisième phase (de stratégie), après 6 mois, l'entreprise doit mettre en œuvre des techniques avancées pour maintenir ses liquidités, investir dans des données et des pratiques technologiques de pointe et revoir son modèle d'entreprise pour l'avenir. Selon PwC, si les entreprises surveillent correctement toutes ces étapes, elles devraient être en mesure de maintenir leur cash-flow.

Jan Haspeslagh

Jan Haspeslagh, directeur exécutif d'Ardo, donnera sa vision sur la crise jeudi prochain, à l'occasion de notre prochain webinaire gratuit. Curieux ? Alors inscrivez-vous vite et rendez-vous jeudi 30 avril à 15h30 !

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