La restructuration des enseignes DreamLand et Dreambaby devrait entraîner une septantaine de licenciements en moins que ce qui était prévu initialement par Colruyt Group.

Courant avril, le groupe Colruyt annonçait son intention de restructurer ses branches non-alimentaires DreamLand et Dreambaby, respectivement spécialisé dans les jouets et les produits pour bébés, et de revendre 75% des actions de DreamLand à ToyChamp. Au total, 192 emplois (sur 1.100) étaient menacés par cette manœuvre qui impliquait également la fermeture de six magasins (1 DreamLand, 5 Dreambaby). Il était toutefois rapidement apparu que la concertation sociale était bien partie et que les premières discussions avaient pu se dérouler dans un climat « serein et plutôt positif ». Une impression qui semble aujourd’hui se confirmer puisque la restructuration devrait en fin de compte entraîner moins de licenciements que ce qui était prévu, ont fait savoir les syndicats Setca et CGSLB jeudi : 119 (91 chez DreamLand et 28 chez Dreambaby) pertes d’emploi, c’est-à-dire 73 de moins qu’initialement. Cette baisse a notamment été rendue possible grâce à des départs volontaires et de la mobilité interne au sein du groupe Colruyt. Il est également question d’une prime supplémentaire pour les personnes licenciées ou parties de leur propre chef. Un projet d’accord en ce sens a été confirmé par la direction, rapporte l’agence Belga. S’il est accepté par le personnel, la convention collective de travail pourra être signée dès la semaine prochaine.