La seconde édition du Sunday shopday n'a eu aucun impact négatif sur l'affluence en magasin le samedi qui précédait. C'est ce que nous indiquent les experts de Locatus.

La seconde édition du Sunday shopday fut, selon Comeos, un grand succès. Le dimanche 4 octobre, environs 5.000 magasins dans 310 communes différentes ouvraient leurs portes. A 16h30, on enregistrait déjà 10% de transactions supplémentaires par rapport à l'année précédente. Locatus rajoute qu'aucune baisse d'affluence n'a été enregistrée le jour qui précédait l'événement.

Le public du dimanche n'est pas celui du samedi

Sur base des données de 30 centres-villes belges (parmi lesquels Anvers, Bruxelles, Gand, Namur,…), Locatus indique que les consommateurs du dimanche n'était pas ceux du samedi. Seuls 4% des shoppers ont visité le même quartier commerçant le samedi et le dimanche. "Le public était extrêmement différent. L'ouverture du dimanche n'a donc pas empiété sur l'afflux du samedi. Il a d'ailleurs été aussi chargé qu'un autre samedi. L'ouverture du dimanche n'a donc permis qu'une augmentation du nombre de visiteurs", explique Gerard Zandbergen de Locatus.

Anvers: x2

A Anvers, où l'on peut plus régulièrement réaliser ses achats le dimanche, la comparaison pouvait être faite avec davantage de données que le seul Sunday Shopday. Conclusion? "Il y avait deux fois plus de passants dans le centre d'Anvers que lors d'un dimanche d'ouverture ordinaire". Locatus y a notamment noté un pourcentage élevé de visiteurs étrangers, principalement venus des Pays-Bas. "Même une ville comme Anvers a donc bénéficié de l'ouverture du dimanche".

La conclusion de l'enquête de Locatus va dès lors à l'encontre des déclarations de l'Unizo et du Sni, soutenant invariablement que l'ouverture du dimanche n'augmente pas l'affluence en point de vente mais la répartit sur deux jours.

Moins il y a de magasins, plus petit est l'effet

"Les plus petites zones commerçantes, où moins de magasins étaient ouverts, ont bien moins ressenti les bénéfices d'une ouverture dominicale. La masse est évidemment nécessaire pour attirer les foules. Une boutique occasionnelle ne pourra le faire", déclare Gerard Zandbergen.