Unizo souhaite que les webshops étrangers qui opèrent dans notre pays soient aussi sévèrement contrôlés que les webshops belges. Les importantes démarques affichées sur leurs plateformes font grincer les dents.

Le nombre de webshops de petits commerçants a explosé, à la faveur de la crise du coronavirus. Mais la concurrence basée à l'étranger – et principalement celle de géants tels que Amazon ou Zalando – est trop rude. Selon Unizo, ces webshops échappent à tout contrôle, ce qui empêche toute transparence sur leur façon de travailler. L'organisation représentative des classes moyennes est surtout interpellée par les énormes réductions qui sont parfois pratiquées. Et elle juge que davantage de contrôle devrait être exercé, comme c'est le cas pour les autres commerçants.

Les webshops ne sont pas spontanément contrôlés par les autorités, mais en cas de plainte, les services de l'Inspection économique lancent bel et bien une enquête, signale le site Business AM. Le secteur s'auto-régule à travers l'association du commerce digital Becommerce, financée par ses membres, les magasins en ligne, bien qu'elle soit selon ses statuts une organisation de consommateurs, au nom du principe que 'la confiance du consommateur prime'. L'association n'éprouve pour sa part pas de réel problème avec les webshops étrangers ; elle considère que Zalando et Amazon bénéficient d'économies d'échelle qui les rendent à même d'offrir des ristournes proportionnellelent plus importantes. Un handicap pour les petits détaillants, incapables de faire face à une telle concurrence.