Contrairement au marché des dentifrices, le segment des brosses à dents est beaucoup plus partagé entre les marques nationales et les private labels. Les brosses à dents électriques, qui génèrent 60 % de la valeur du marché, ont connu une année particulièrement faste, avec une croissance à deux chiffres en volume grâce à une démocratisation du prix. 

Mieux vaut-il commercialiser des brosses à dents électriques ou manuelles ? La question n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît car, même si ce marché touche la routine des Belges, les consommateurs gardent des habitudes bien ancrées. Si l’on devait arbitrer le match, plaçons toutefois cette année l’avantage du côté de la brosse à dents électrique. D’après les données NielsenIQ (MAT P04 2025), 60 % de la valeur du segment est drivé par les brosses à dents électriques, contre 40 % pour les brosses à dents classiques. En termes de volumes, c’est toutefois le segment des brosses à dents manuelles qui ravit la palme, accessibilité du prix oblige. Sur l’année écoulée, c’est surtout la démocratisation du prix des brosses à dents électriques qui a boosté la demande. Entre avril 2024 et avril 2025, le segment des brosses à dents électriques a en effet connu une croissance en valeur de 5,1 %, grâce à une hausse de volume de 12,1 % ! Les brosses à dents manuelles affichent un bilan plus stable, avec une croissance en valeur de 1,1 %, seulement atteinte grâce à une hausse de prix de 2,2 %. Contrairement au marché des dentifrices, quasi exclusivement occupé par les marques nationales, signalons que celui des brosses à dents est partagé entre marques nationales et private labels. En marque nationale, citons notamment Elmex, Signal ou Colgate pour les brosses à dents classiques et Oral-B ou encore Jordan pour les brosses à dents électriques.