L’enseigne française de prêt-à-porter Don’t Call Me Jennyfer, qui compte cinq magasins en Belgique, a demandé son placement en redressement judiciaire afin de « travailler sur toutes les options possibles pour préserver l’activité de l’entreprise et les emplois ».

Confrontée à une « augmentation fulgurante des coûts (…) cumulée à une inflation galopante », l’enseigne de prêt-à-porter féminin Don’t Call Me Jennyfer a demandé son placement en redressement judiciaire auprès du tribunal de commerce de Bobigny, a-t-elle annoncé ce mercredi, par communiqué. Son directeur général, Emmanuel Locati, a souligné dans une déclaration faite à l’AFP qu’il s’agissait d’une « mesure protectrice de l’entreprise qui va nous permettre, durant la période d’observation de six mois, de travailler sur toutes les options possibles pour préserver l’activité de l’entreprise et les emplois ». Fondée en 1984, Don’t Call Me Jennyfer dispose de 220 magasins en France et de 80 à l’international, dont cinq dans notre pays. L’enseigne emploie un total de 1.112 personnes. « Il ne faut pas confondre redressement judiciaire et liquidation », a par ailleurs insisté le dirigeant, assurant que sa marque, qui se concentre principalement sur les adolescentes, disposait de « nombreux atouts pour rebondir ».