Distribio, actif dans la distribution de produits alimentaires et de soins Bio, est rachetée par un autre acteur de cet univers, Pro-Vera (à ne pas confondre avec Provera la centrale du Groupe louis delhaize). La dynamique du marché bio favorise de telles consolidations, et aiguise les ambitions de ses acteurs.

Distribio est une société de distribution créée en 1987, et qui regroupe plus de 2.500 références d'une quarantaine de marques bio proposant produits alimentaires, cosmétique, compléments alimentaires, produits d’entretien ou encore huiles essentielles. Et Pro-Vera, avec tiret, n'est pas la centrale du Groupe louis delhaize, mais l'entreprise d'Antoine d’Ydewalle et Cédric Mourlon, deux entrepreneurs belges dédiés à la conception et à la distribution de produits bio (compléments alimentaires, cosmétiques).

Pro-Vera était à l'origine spécialisée dans la distribution de compléments alimentaires. D'autres activités apparurent à partir de 2008 : développement d'Aurea, gamme de cosmétiques à base d’aloe vera, création en 2010 de l’une des premières gammes de solaire certifiée bio en Europe, Biosolis. En 2012, ils firent aussi l'acquisition de l’entreprise tournaisienne Bioholistic Diffusion, qui leur permit de ne plus se limiter à la distribution des magasins bio, et d'accéder aux (para)pharmacies. La société a grandi et fait construire en 2015 de nouveaux entrepôts et bureaux à Nivelles. Elle annonce un chiffre d’affaires de plus 3 millions d’euros pour une équipe de 9 personnes. Mais souligne la nécessité de s'adapter pour perdurer dans ce marché du bio en plein essor. La reprise de Distribio est apparue comme une opportunité intéressante de compléter le portefeuille. La fusion des deux entreprises se traduira par une logistique commune et une nouvelle force commerciale sur les secteurs du marché bio et (para)médical.  « Pour garder la main sur notre clientèle historique, il était pour nous indispensable de nous doter d’une offre alimentaire conséquente et  d’un service logistique irréprochable », précise Cédric Mourlon.