#8 Selon le Vlam, en raison de la fermeture obligatoire du secteur Horeca, du télétravail ou encore des bulles restreintes, les dépenses en produits alimentaires frais ont augmenté de 22% au deuxième trimestre 2020, par rapport à la même période l'année dernière. Pendant 8 jours, découvrez l’évolution de différentes catégories. Aujourd’hui : le poisson, les mollusques et crustacés.

Le printemps exceptionnel de 2020 lié à la crise sanitaire a également profité aux ventes de poissons, mollusques et crustacés. Entre juillet 2019 et juin 2020, les achats de poissons, de mollusques et de crustacés dans le pays ont augmenté de 6% en volume et de 4% en dépenses par habitant.

La croissance a été la plus forte pour le poisson fumé (+ 9%), les mollusques et crustacés frais (+ 7%) et surtout les plats surgelés de poisson (+ 11%). Les moules ont pu attirer davantage d'acheteurs et ont augmenté de 10% en volume. Les crevettes grises décortiquées sont revenues à des niveaux de prix normaux et ont augmenté de 8%.

Le poisson frais a augmenté de 4% en volume par habitant et, en raison de la hausse des prix moyens du poisson (+ 2%), les dépenses liées au poisson frais ont augmenté de 6%. Cette catégorie a de nouveau attiré davantage d'acheteurs. Pour le poisson frais, la Flandre s'en sort légèrement moins bien que la moyenne nationale (+ 3% en volume et + 5% en dépenses).

Les deux classiques, le saumon et le cabillaud, représentent ensemble plus de la moitié des ventes de poisson frais. Cette part augmente à nouveau sous l'impulsion du saumon, qui devient l'espèce de poisson la plus importante. En outre, le thon, le pangasius, le maquereau, la limande-sole et les maatjes ont fait mieux que la moyenne au cours de la dernière période. Au deuxième trimestre 2020, la plie fraîche a pu progresser.

Le nombre d'acheteurs et la fréquence d'achat du poisson frais ont légèrement augmenté. 69% des familles belges achètent du poisson frais et ce, 8,5 fois par an. 77% des familles belges achètent des mollusques et crustacés frais, une augmentation poussée par les moules. La fréquence d'achat des mollusques et crustacés frais reste stable, à une moyenne de 8 fois par an.

Entre juillet 2019 et juin 2020, les Belges ont acheté 9 kg de poissons, mollusques et crustacés (frais, congelés et transformés, y compris la salade de poisson et les conserves de poisson) pour une valeur de 115 euros.

Le canal DIS 1 reste le leader du marché avec une part de marché de plus de 40%. Le hard discount a connu une forte croissance en 2019, mais reste maintenant stable. Il s'agit du deuxième canal le plus important et représente 27% des ventes de poissons, mollusques et crustacés frais. Les poissonneries spécialisées ont augmenté leur part de marché de 9 à 10%. Le supermarché de quartier connait la plus forte croissance sur le long terme, mais sa part se stabilise actuellement à 15%. Le marché est sous pression. En Flandre, le magasin spécialisé et le marché de poisson frais et de poisson de la mer du Nord sont relativement plus importants et le hard discount est plus petit, mais en croissance.

Produits laitiers

Envie de lire le précédent article de notre série ?

Cliquez ici !
Produits laitiers

Gondola Magazine

Cet article a été publié dans l'édition novembre/décembre du Gondola Magazine. Curieux de lire d'autres articles ? Abonnez-vous vite !

Cliquez ici !
Gondola Magazine