Le géant Unilever débloque près d'un milliard d'euros pour lutter contre le coronavirus. Il fait notamment don de 100 millions de produits gratuits à des organisations de santé, garantit les salaires de ses employés et apporte un soutien financier à ses clients et fournisseurs.

« En tant que premier producteur mondial de savon, nous avons la responsabilité d'aider. Nous avons l'obligation sociale, médicale et morale de rendre le savon plus accessible dans le monde entier. » Alan Jope, CEO d'Unilever, a annoncé les mesures que l'entreprise entend mettre en pratique afin d’intensifier la lutte contre le coronavirus. La société débloque, à cet effet, près d'un milliard d'euros pour tenter d’éradiquer le virus à la source. Ce faisant, l'entreprise soutient donc les clients, les organismes de santé, les employés et les fournisseurs.

100 millions d'euros pour les organisations de santé

La première mesure prise par l'entreprise ? Faire un don de 100 millions d'euros de ses propres produits à des organisations de santé. Cela inclut la gratuité du savon, du désinfectant, de l'eau de javel et de la nourriture. La moitié de la somme est directement versée à la plateforme d'action ‘COVID’ du World Economic Forum, qui soutient les organisations et agences de santé mondiales dans leur lutte contre le virus. L'autre moitié a été mise à disposition des institutions nationales de santé et des ONG.

Paiement anticipé des fournisseurs

Unilever fournit aussi gratuitement 500 millions d'euros supplémentaires à ses clients et fournisseurs pour les soutenir. Plus précisément, l’entreprise paiera rapidement ses petits et moyens fournisseurs les plus vulnérables afin de les aider à obtenir des moyens financiers, mais aussi à augmenter les prêts de quelques petits clients qui dépendent d'Unilever. Le géant espère ainsi éviter des pertes d'emplois.

Garantie du salaire des employés

Enfin, le géant des FMCG pense aussi à ses propres employés, qui sont désormais la priorité, souligne Alan Jope. « Nous les protégerons jusqu'à trois mois contre les baisses de salaire soudaines dues aux perturbations du marché ou à l'incapacité d'effectuer le travail », précise-t-il, ajoutant que cela s'applique aux employés qui ne sont pas couverts par le gouvernement ou par leur employeur direct, dans le cas des sous-traitants.

« Tout le monde devra agir pour surmonter cette crise. Mais nous sommes déjà prêts à assumer notre rôle et à nous battre ensemble », conclut le responsable.