Naturalisé en Europe depuis bon nombre d’années, il s’engage un peu malgré lui dans la lutte pour l’environnement et pour une alimentation plus saine, riche en protéines et en fibres végétales. C’est à travers l’un de ses fervents admirateurs, Éric Bosly (CEO chez Cosucra), que nous découvrons l’envers du décor du quotidien… du pois.

Le pois est en fait, ironiquement, la version défraîchie (et métaphoriquement adulte) du petit pois. Il s’agit donc du même produit, récolté sec, souvent complimenté pour ses propriétés nutritives comme son apport végétal en fibres et en protéines, qui représentent 23% de la matière sèche. Les géants alimentaires l’exploitent aussi pour sa teneur élevée en amidon. Il s’agit, selon Cosucra (entreprise belge, productrice d’ingrédients alimentaires conçus à partir de chicorée et de pois, et acteur considérable du marché européen), d’une alternative végétale optimale à plusieurs niveaux. Cependant, avant de nous étendre sur les bienfaits environnementaux et alimentaires du pois, il est essentiel de rappeler que si le produit ne profite plus aujourd’hui d’une renommée particulière, et qu’il a même été développé en Europe dans les années 80 comme alternative au soja pour alimenter le bétail, il aurait autrefois fait fureur à la cour de Louis XIV. Ces grains verts auraient été le caviar végétal de l’aristocratie avant de conquérir les classes populaires du 19ème siècle et s’installer ainsi plus communément dans nos assiettes.