Les partenaires sociaux ont conclu un accord pour les conditions de travail et la gratification du personnel du secteur de la distribution alimentaire. Celui-ci se verra attribuer une prime de 500 euros, et une main d'oeuvre additionnelle sera mobilisée en renfort afin de soulager la charge de travail. Aucun accord n'est en revanche en vue pour la distribution non-alimentaire.

Après une semaine d'âpres négociations entre Comeos et les organisations syndicales, un accord est enfin intervenu entre les partenaires sociaux, du moins pour ce qui concerne toutes les entreprises émargeant à la commission paritaire 202 (commerce alimentaire à succursales multiples), ainsi que pour les hypermarchés Carrefour rangés sous la CP 312 (grands magasins). "Il a été négocié une prime de €500, optimalisable en entreprise, au titre de compensation financière, pour les efforts réalisés par les travailleurs à l'occasion de la seconde vague du Covid et dans le contexte des périodes de fortes ventes de fin d'année," expliquent les organisations syndicales dans un communiqué commun. Les supermarchés s'engagent également à mobiliser du personnel additionnel en renfort pour soulager la charge de travail s'exerçant sur leurs collaborateurs. Les mesures de sécurité seront renforcées et plus clairement communiquées aux clients, et elles comprennent l'obligation pour ceux-ci de faire leurs courses seuls, de respecter l'obligation de prendre un caddie, d'observer les limites de flux clientèles, ainsi que les mesures de désinfection et nettoyage des locaux.

Aucun accord n'est en revanche intervenu pour les commerces appartenant aux commissions paritaires 311 (non-alimentaire) et 312 (grands magasins), à l'exception des hypers Carrefour. Dans ces univers, les syndicats entendent exercer la pression ou la discussion à l'échelle de chaque entreprise.